2 ae ae ea a fo fn a ag a aa fe an aa aa 36
En Amérique, dans cett saxonisée et saxonisante, en ne maintenant: nous sommes restés catho- liques parce que nous sommes restés Français. Après Dieu voilà d’où nous est
venu le salut:
Abbé GROULX. À ve ee fe fe he je Re Se EP je Ra LORS
D
Vol. XVIII
?
OBSERVATOIRE
Le droit de vote
,
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Le :
Le € novembre aura lieu à Edmonton la tenue d'élections. municipales. Chambre de Commerce des Jeunes fait à cette occasion une intense propagan- de, afin d'amener les électeurs à voter nombreux ce jour-là.
Le droit de vote est l’une des plus importantes prérogatives des citoyens
dans nos régimes démocratiques. De |
l'exercice de ce droit dépend, pour les années qui suivent, la bonne ou la mau- vaise aûministration de la chose publi- que.
Maiheureusement, il y a tendance chez plusieurs dans nos démocraties à négliger jeurs devoirs de citoyens. Ce sont surtout (chose curieuse) chez les éléments sains et modérés que l'on trouve le plus d’apathie, lorsqu'il s'agit d'exercer quelque influence publique. Les éléments aux idées dangeureuses
et subversives, par contre, ne laissent u
échapper aucune chance d'arriver à leur fin. Le résultat, on le voit en cer-; taines démocraties, même en certaines | régions de notre pays, c’est que la di- rection passe souvent aux mains de nos pires ennemis. Ce n'est plus alors une simple négligence de notre part, c'est de la sottise aveugle et une véritable trahison de nos propres intérêts.
Il est grand temps que nous sortions de notre torpeur et de notre sommeil. Sinon nous pourrions peut-être un beau matir nous réveiller avec un régime socialiste ou communiste, dirigé par une bande de ganaches.
Une saine démocratie ne peut exister que si tous les éléments sains qui la composent remplissent leur devoir de façon corisciencieuse, non seulement le jour des élections, mais dans toutes les sphères de la vie publique.
ll importe donc de bien choisir ceux qui doivent diriger nos destinées, et de les surveillér, une fois élus, pour qu'ils remplissent parfaitement leur mandat. Dans le domaine politique, scolaire, économique, choisissons des représen- tants de toute confiance et exigeons d'eux qu'ils tiennent parole.
P.-E. B.
de bd
Éd Québec, ville de France
de Lo
M. Henri Jacob, délégué spécial du Con- sil général de la Société Saint-Vincent- de-Paul de Paris aux fêtes du centenai- re de cette société à Québec, à la fin de septembre, a fait l'éloge suivant de la vieille capitale:
“Québec me donne vivement l'impres- sion d'une ville française. Naturellement je n'ai pas encore eu le temps de visiter beaucoup, arrivée ici depuis hier soir seulement, mais une heure passée dans vos murs suffit pour être frappé par les caractéristiques nettement françai- ses — c'est à s’y méprendre — de votre architecture et de votre aménagement urbain. Les petits toits pointus, les courbes de vos rues, qui ne sont pas tout à fait rectilignes comme dans les grandes ‘villes américaines, voilà qui évoque Nantes, Chartres et beaucoup d'autres coins @e ma patrie”.
Les Québécois amoureux de leur ville seront fiers de ce témoignage désinté- ressé et continueront leurs efforts pour conserver une caractéristique si remar- quable.
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Décoration française au It-col. Sévigny Le lieutenant-colonel Pierre Sévigny,
de Québec, vétéran de la dernière guer- re, où il fut gravement blessé, et pré-
sentement commandant du Régiment! déroule dans un pays où le parti l'univers.
de Québec, de l'armée de réserve, vient d'être décoré par le gouvernement fran- fais de la Croix de guerre avec étoile d'argent, en reconnaissance des faits d'armes accomplis pendant la campa- &ne de France, en 1944.
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Photographie du nouvel hôpital Saint-Joseph, de Vancouver, qui a été bénit le 2 octobre dernier. Cet hôpital qui a coûté $400,000 est sous la direction des Missionnaires de l’'Immaculée-Conception.
Journée de l'Association L
Appel du président général
En ma qualité de président général de l’A.C.F.A. je prie toutes nos paroisses de tenir leur “Journée” dès cet automne. En effet, la Saison qui suit les battages est la plus favorable pour tous. En ac-
complissant ce travail dès maintenant, nous pourrons ensuite con- |
sacrer tous nos efforts à d'autres besognes pour le plus grand bien de tous les nôtres.
Fo Lors de sa dernière réunion réguiière, l'Exécutif de l’Associa- tion a résolu de facilier la perception annuelle, en fournissant des enveloppes spéciales pour la “Journée de l'Association”. Cette
initiative, jointe à la visite à domicile, devrait produire d'excellents résultats.
. Voici quelques suggestions que l'Exécutif croit devoir faire à nos dirigeants dans chaque parcisse:
1.—On suggère de choisir quelques personnes de bonne volonté pour voir à recueillir les souscriptions de la journée de l’A.C.F A. Le comité local, s’il en existe un, pourrait faire ce travail.
2—On pourra faire distribuer, avant les messes paroissiales du dimanche qui conviendra le mieux, des enveloppes spéciales à tous nos compatriotes. a la sortie de la messe.
3.—On suggère de lancer un chaleureux appel aux paroissiens de |
langue française ce jour-là en faveur de la journée de l'Association.
4.1 faudrait voir à faire compléter la souscription en faisant visiter à domicile les familles qui n'auront point remis leur enve- loppe. contribution.
Ces quelques remarques sont faites à titre de suggestion seule- |
ment. spéciales à chaque paroisse. L'important est que partout j'on ob- tienne l'objectif qui a été fixé; et 1à où la journée n’a pas été tenue régulièrement que l’on s’efforce, cette année, de suppléer aux dé- ficiences des années passées.
L'Exécutif remercie à l'avance tous ceux qui voudront bien se!
dévouer à l'organisation de la Journée de l'Association, et tous les souscripteurs qui verseront leur obole généreuse. Nous comptons sur l’appui de tous et de chacun des nôtres.
L.-P. MOUSSEAU, MD. président général
Organe de l'Association Canadienne-Française de FAlberta EDMONTON, ALBERTA — MERCREDI 30 OCTOBRE 1946
no 50
Honneur de la France à M. le Docteur Petitclerc
Trois médecins canadiens-français de Québec, tous trois professeurs à l'Uni- versité Laval, ont été récemment nom- mées à des postes qui font honneur à leurs mérites et à leur compétence. | M. le docteur J.-L. Petitclerc, autre- [fois d'Edmonton et président de l’A.C. ‘FA., a été élu membre de l'Académie de Chirurgie de Paris et a reçu l’une des lauatre médailles décernées cette année [par ladite Académie à des médecins mé- iritants. Le Dr Petitclerc est actuelle- |ment à Paris, où il représente l'Univer- isité Laval aux fêtes de la Faculté de Médecine et de l’Académie de chirurgie ide la capitale française.
: M. le docteur Fernando Hudon a été ‘élu vice-président de la “International ;Anesthesia Research Society”, dont le ‘congrès avait lieu récemment à New- \York. Le Dr Hudon était déjà vice- président de la “Société Américaine des
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Nos deux cultures doivent aller de pair si nous voulons préserver le Canada
Opinion de deux Anglo-Ganadiens sur la
valeur de la civilisation française
ee ne ee
Discours de M. B.-K. Sandwell à Toronto. — Article de M. S.-C. Easton, dans le “Saturday Night”.
On a relevé au cours de la
déclarations par deux de nos concitoyens anglo-canadiens. première est celle que faisait M. diants de l'Université de Toronto.
semaine dernière, d'importantes La B.-K. Sandwell, devant les étu- M. Sandwell est un Anglais
d'Angleterre, établi en notre pays depuis plusieurs années.
Après avoir vécu pendant un certain
lAnesthésistes” depuis un an, et de la :“Société Canadienne des Anesthésistes” : depuis quelques mois.
î
M. le docteur Paul-E. Gagnon a été‘
jionts à Montréal, il établit domicile à | Toronto, où il dirige l'important jour- | jnal “Saturday Night”. Il à toujours ! [marqué beaucoup de sympathie et de
| : à Ne icompréhension envers l'élément cana-
Quelle solution adopter? 1.—Laisser faire, en laissant au ha- sard des circonstances de tout arran- ger. Les expériences passées prouvent
| quê cette méthode n'a pas réussi à éta-
blir la paix intérieure entre nos deux
Ces enveloppes pourront être recueillies :
On doit voir à ce que chaque famille verse, cette année, sa :
On pourra les modifier et les adapter'aux circonstances |
rrominé par le gouvernement canadien membre pour deux ans du comité de! contrôle de l'énergie atomique, dont ke | général MecNaughton est président. inéral de l'AC.F.A. lance un appel à Nos félicitations à ces trois éminents tous nos centres, leur demandant de ‘médecins, qui font honneur à leurs | tenir leur “Journée de l'Association” au : compatriotes. cours des prochaines semains®s.
Les partis polit
partis politiques se préparent à la re-' de cette revision. On a longtemps cru, ivision des circonscriptions fédérales du'non sans raison, à l'importance des ‘Canada, travail que doit accomplir la |délimitations, à l'avantage, par exem- ! prochaine session parlementaire qui!ple, de subdiviser une circonscription | ‘s'ouvrira en janvier. .
On tient secret ce que font dans ce 'traditionnellement conservateur. Mais sens les délégués libéraux et progres- aujourd'hui, cette espèce de jeu d'é- sistes-conservateurs des provinces, etichecs n’a plus la même valeur; l'élec- comment les comités de discussion sont itorat change .de parti plus aisément, et lcomposés. l'on ne peut être sûr d'avance de quelle | Le parti C.CF. se serait aussi mis à façon il se prononcera. | il’oeuvre, et les trois clans seraient à! Ancien et nouveau système i
| Sandwell:
iques travaillent tous à la
{
future revision des districts électoraux |
Ottawa. — Les dirigeants des divers auront l'avantage de décider des modes
| soit de tendance libérale, soit d'esprit |
amasser une forte collection de détails! Avant l'amendement de l'été dernier, | isur la question, afin d'être prêts lors- | passé par le Parlement britannique a | ‘au’on formera le Comité de revision, la demande du Canada, la province de peu après l'ouverture du Parlement. Québec avait toujours 65 députés, et les | ÎLa revision des districts électoraux | autres devaient avoir un nombre de re- ‘semble importer beaucoup aux divers | présentants proportionnel à leur popu- partis, tous intéressés à mettre les cho- {lation comparée à celle du Québec. Se- Îses à leur avantage en plaçant certains ‘lon le nouveau système, les Communes groupes de population dans telle cir- : comprendrpnt toujours 255 députés.| iconscription plutôt que dans telle autre. L'Ile du Prince-Edouard aura les 4 re- iprésentants que lui garantit la loi de! ‘J'A.B.N. bien que sa population ne lui! donnerait pas droit à ce nombre. Le : Youkon et le Mackenzie en auront un.
Pour déterminer la représentation des autres provinces, on a divisé leur;
Diverses suggestions Le gouvernement, de son côté, est si désireux de voir marcher rapidement le travail du comité de revision, qu'il a déjà rédigé le projet de la loi de redis- tribution. Il est à noter que ce projet
lun pied de parfaite égalité, des Cana-
suggère d'inclure le district de Mac- kenzie au Yukon. Ce serait l'entrée ! de Yellowknife, d’Eldorado, d'Aklavik et ‘de Norman. Certains ont suggéré d’a- :jouter tous les territoires du Nord- Ouest, mais les partis se sont accordés pour négliger les districts du Keewatin et de Franklin, qui ne renferment que trés peu de votants.
° La Constitution
Une partie du projet de loi comprend
Attlee dénonce énergiquement les tactiques communistes
Brighton, Sussex, Angleterre. — Le communistes “le mot liberté signifie la premier ministre Attlee s’est attaqué à ‘négation de la liberté à tous ceux qui la Russie soviétique parce que celle-ci refusent d'accepter la philosophie com- prétend que tous jes adversaires du muniste”. ’ communisme sbnt des fascistes. Le premier ministre a ajouté qu'on
“gi quelque part les communistes su- abusait énormément du mot ‘“démo-
i les clauses de la nouvelle section 61 de; la Loi de l'Amérique britannique du: Nord, section qui définit les conditions i
population totale par 250, ce qui a don- ne un quotient de 45,578. La population i Îde chaque province divisée par ce quo- | tient a donné les nombres de députés suivants: Nouvelle-Ecosse 13, Nouveau- |Brunswick 10, Québec 73, Ontario 83, | Manitoba 16, Saskatchewan 20, Alber- ita 17, Colombie canadienne 18.
Londres ne veut pas intervenir
itout le pays, en matière de langue et
dien-français. IL y a un an environ, il était nommé au Bureau des gouver-
M. le Dr L.-P. Mousseau, président 8é- | neurs de Radio-Canada. L'organe des
étudiants de Toronto (“Varsity”), ré- sume comme suit le discours de M.
M. B. K. Sandwell
M. Sandwell à indiqué les différen- ces entre la culture canadienne-fran- çaise et la culture canadienne-an- glaise ct il a souligné le contraste entre notre problème et les problèmes respectifs de la Granüe-Bretagne et des Etats-Unis. Ceux-ci et celle-là, les Etats-Unis et l'Angleterre, sont des exemples de cultures unifiées, tandis que le Canada est en face, dans une même nation, de deux fa- çons entièrement différentes de con- sidérer la vie. Il considère que Ia culture canadienne-française repré- sente une valeur, en elle-même et par elle-même, pour le Canada, qu'elle peut servir, quand ça ne serait qu’à cela, à nous différencier des Etats- Unis et de leur façon d’être. Les deux cultures doivent aller de pair, si nous voulons préserver l'association canadienne et nationale. Si cela ne se fait pas, ça sera de deux choses l’une: française soit éliminée ou encore que le Québec soit exclu (be cut loose) de Ia Confédération.
M. Sandwell veut l'association, sur
diens français et anglais. C'est de telle association — ainsi qu'il est dit ci- dessus — que M. Sandwell entrevoit comme possible le maintien du Canada, comme entité nationale distincte, à côté de la grande république des Etats- Unis.
M. Stewart C. Easton
Dans le même temps que M. Sandwell parlait aux étudiants de Toronto, son journal publiait un important article sous la signature de M. S.-C. Easton. A l'exemple de M. Sandwell, celui-ci prêche aussi l'entente entre les deux grandes races du Canada. Il réclame pour les deux la parfaite égalité, dans
de religion. Ayant vécu en Suisse, M. Easton propose ce pays comme modèle de bonne entente entre les races.
même morale conjugale. 4—-M. Easton se demande alors si que la culture canadienne-
grandes races. 2.—M. Easton se demande ensuite si la persécution ouverte réussirait mieux: “Nous pouvons refuser de leur re- connaître l'égalité d'enseignement dans la province d'Ontario. Nous pouvons essayer de tuer l'amour qu'ils ont pour leur langue et pour leur Eglise, les deux plus puissants agents d'unité qu'ils possèdent”. 3.—L'immigration anglaise pourrait- elle solutionner le problème. Si cette politique ‘a réussi dans le passé, il faut maintenant admettre que l'Angleterre est incapable aujourd’hui de fournir des émigrés en nombre suffisant. Et il est inutile, d’autre part, de compter sur un déclin de la natalité canadienne-fran- çaise, L'Eglise catholique, à laquelle les Canadiens français resteront tou- jours fidèles, leur prêchera toujours la
l'on réussirait mieux en encourageant fortement la natalité en Canada. Ici encore, ce moyen serait autant à l’a- vantage des Canadiens français que des Anglo-Canadiens. Pour ces der- niers, d'ailleurs, douteux.
5.1] ne reste donc qu'une alternati- ve. Accepter le fait que les Canadiens français sont ici pour y demeurer et que le pays, quoique l'on fasse, sera
(suite à la page 8)
le résultat resterait
Arrivée prochaine de Polonais
Ottawa. — Le premier groupe de sol- dats polonais à être admis au Canada — de 1,500 à 2,000 — doit arriver au pays au cours du mois prochain.
Il s'agit d'une partie des 4,000 Polo- pais qui seront admis au Canada en vertu d’une entente annoncée au cours de la dernière session du parlement par le ministre du Travail, M. Mitchell. Tous sont des soldats qui ont combattu côte à côte avec les troupes canadien- nes en Italie: tous ont 35 ans ou moins et ont été choisis par une équipe de spécialistes canadiens pour travailler
bissent un échec, dit-il à la conférence annuelle du Congrès des Métiers, alors on zonsidère cela comme une affaire fasciste, quelles que soient les circons- tances.”
“Ainsi, une élection en Grèce qui s’est
cratie”. Il est souvent utilisé dit-il, par ‘des gens qui n’ont jamais pratiqué les principes démocratiques”.
M. Attlee s’en est aussi pris à la po- ‘litique isolationniste qu gouvernement russe.
faite sous la surveillance internationale, C'est une des tragédies du monde et qui a donné une majorité anti- 'actuel que le gouvernement russe pa- communiste, a été dénoncée aussitôt. raisse délibérément empêcher l'entente
“D'un autre côté, un plébiscite qui
communiste est au pouvoir, est consi- déré comme la voix sacrée du peuple.” Le premier ministre & dit que pour les
‘entre le peuple russe et le reste de
“On ne permet pas au peuple russe de savoir ce qui se fait et ce qu’on pense chez les peuples frères des autres par- ties du monde.
“Les journaux russes donnent une
‘}
d'élection de la Chambre des Commu-
ne, nes, telles que modifiées l'été dernier. | Londres. — Le gouvernement anglais
Selon la Constitution canadienne, oni® refusé d'intervenir à Belgrade pour | doit tenir au pays un recensement tous que es autorités yougoslaves remettent les 10 ans et faire suivre ce dénombre- ‘en liberté Son Excellence Mzr Louis ment d’une redistribution électorale. |RISbIneE archevêque de Zagreb, con- Le recensement a eu lieu en 1941, mais | on a différé la nouvelle répartition des . districts à cause de la guerre.
Un avantage moindre
damné à seize ans de travaux forcés pour présumés “crimes contre le peuple: iet l'Etat”. Le gouvernement, dans une ; [réponse ‘à un massage de Son Emi- Ce seront cette fois les libéraux qui _nence le cardinal Bernard Griffin, ar- «chevêque de Westminster, dit qu'il ne: |peut intervenir dans les affaires inté- HHÉUES de la Yougoslavie.
| À Ste-Anne de Beaupré |
n
! l Ï
5 les fermes canadiennes.
De 1,500 à 2,000 iront sur des fermes prévoit, se basant sur les rapports des ontariennes, 900 en Alberta, et des experts, que les Canadiens français au- nombres moindres dans les autres pro- ront la majorité absolu en Canada, vers | vinces.
1970. cela veut dire dans à peine 25| Les anciens combattants polonais et leurs patrons devront signer une en-
Dans son étude, l'auteur de l'article
ans. M. Easton se demande alors que | l
attitude ses compatriotes doivent a- dopter en face de ces faits. Il étudie cinq solutions possibles.
tente selo nlaquelle les patrons s’enga- gagent à donner äu travail pour au moins une année aux salaires locaux.
Congrès général des coopérateurs tenu à Québec les 8, 9 et 10 novembre prochain
‘interprétation fantastique des faits de|
_ Le lieutenant-colonel Sévigny était déjà titulaire de plusieurs décorations militaires, et c'est l'un des grands héros
tanadiens-français de la dernière guer- re. .
Noms des gagnants
Le juge en chef se
‘l'univers en dehors de la Russie sovié-
| D'après les statistiques compilées par! je Conseil Supérieur de la Coopé-
périeur a jugé bon de revenir à la cou- tume des années passées.
rendra en France
Ottawa. — Le juge en chef de la Cour Suprême Thibaudeau Rinfret se rendra prochainement en France, à l'invitation du ministère de l'Information.
J1 fera, sur des sujets canadiens, une
tournée de conférerices qui le conduira
Tirage hebdomadaire en fa- veur des abonnés dont l'abon- nement est en règle. |
Gagnants de cette semaine: Royal Campeau, Steveton, B. C.
Louis Leduc, Chauvin, Atla
Mile J. Lalonde, Calgary, Alta
François Déry, Cold Lake, Alta
Chacun de ces gagnants
orenant trente chansons,
à Lyon, en Normandie et dans la région de Poitiers.
T1 assistera le 21 novembre, à Ja séan- ce solennelle de rentrée de l’Université de Caen au cours de laquelle il recevra le grade de Docteur honoris causa. Le même diplôme sera remis à cette oCCa- sion, à M. Maurice Dubplessis, qui sera représenté par M. Onésime Gagnon. On
itique. Un mur d’ignorance et de suspi- cion est dressé entre les nations”.
! Londres. — M. Winston Churchill a félicité le premier ministre Attlee du discours que celui-ci a prononcé à ‘Brighton.
| “Le fait que le gouvernement britan- nique a rompu de façon décisive avec Îles communistes et qu’il s'aligne contre jeux, s'il n'affecte pas immédiatement ‘le cours des affaires dans cette ile, a un résultat important et favorable à l’é- tranger, parce qu’il y a, sur le conti- nent, des pays qui, comme la France, tremblent sous l'assaut communiste”. | Churchill a déclaré qu'il avait sou- mis “la preuve” à ses collègues avant de demander aux Communes s'il était vrai que la Russie comptait deux cents
| sanctuaire, le célèbre pèlerinage de: iBeaupré a reçus, âurant les neufs pre- miers mois de cette annee, 739,840 visi- teurs, soit 400,000 de plus qu’en 1945, | et 80,000 de plus qu'en 1937, la plus forte | année d'avant-guerre.
Ces chiffres montrent que Sainte- Anne-de-Beaupré exerce un attrait ir-| lrésistible auprès des visiteurs, catholi- | ques ou non; on y vient de tous les | coins de l'Amérique du Nord et même des autres continents.
:
| |
Lutte à la vie chère
Paris. — Pour lutter contre ia hausse | Mile Thérèse Dandurand, de Don- | excessive des prix des produits alimen-
HER PES Rédemptoristes, gardiens du tion est actuellement à mettre la der- nière main aûx préparatifs du septième
congrès général des Coopérateurs qui se tiendra à Québec les 8, 9 et 10 no- vembre prochain. Ce congrès, qui cons- titue chaque année la plus importante manifestation du mouvement coopéra- tif dans notre province portera sur “Les finances coopératives”.
On sait que chaque année, depuis 1939, le Conseil supérieur de la Co-
opération organise des réunions sem- lblables. Ces congrès jouent un rôle
considérable dans la propagande et la diffusion de la doctrine coopérative; ils concourrent à l'unité et à la coordina- tion des forces du mouvement; enfin, ils permettent aux coopérateurs des
Le thème des délibérations du pro- chain congrès sera le même que celui qui devait apparaitre au programme de l’année dernière: “Les finances co- opératives”.
Cette question des finances coopéra- tives prend à l’heure actuelle une im- portance particulière. Le mouvement - coopératif a connu au cours des der- nières années un développement tel qu'ils est nécessaire maintenant pour lui de consolider ses positions finan- cières s’il veut réellement rendre les services qu’on attend de lui.
De plus, la récente législation con- cernant la taxation des coopératives force les coopérateurs à prêter une at-
sait que l'Université de Caen & été
presque détruite au cours de la guerre | divisions sur un pied de guerre en Eu-
pe occupée par les Soviets.
elle suit les cours de l'Ecole de service social de l’Université de’Montréal. Nous
nelly, est actuellement dans VEst, oùitaires au pays, le cabinet français a différentes parties de la province de se tention plus grande encore à la struc- fait connaitre un vaste programme PTé- connaître, de se faire part de leurs ture financière de leurs organisations, conisant l'importation de viande de ,expériences et de travailler ensemble Les les oblige à reviser la façon qu'ils
:.{ album de la Bonne Chanson, comM- },,+ quittera la France
et que Sa bibliothèque tout spécialement | ro a pu & reconstituer en parti, grâce à Maide canadienne et en particulier, grâ- ce à une contribution généreuse du gou- vernement de la province de Québec.
revevre Un | ]r le juge En chef Thibaudeau Rin-
à la fin de dé-
cembre pour revenir Londres et New-York.
ne ee rentes es ——
Il a qualifié de “sérieux avertisse- ; ment” cette question posée dans son j discours aux Communes. | “Mon intention était que le peupl de ce pays fût pleinement informé de
‘sa position véritable dans le monde au Canada pari d'aujourd'hui”, 8 déclaré l’ex-premier | | ministre.
apprenons avec plaisir que notre jeu- ne compatriote, qui avait déjà gagné une bourse de la Ligue des femmes ca-
mes de terre de Tchécoslovaquie, et de. vin du Portugal et de l'Italie. | tholiques, vient de décrocher une autre! Le ministère de l'Alimentation esti-| bourse: celle du Ministêre de la santé |me qu'on pourrait vendre les produits ; nationale et du bien-être social. Félici- | importés à des prix de 50 p.c. inférieurs, tations à Mile Dandurand qui faitlaux prix demandés présentement pour grand honneur à tous les siens. | iles produits domestiques.
uns. L'an dernier cependant, à cause des restrictions imposées sur les voya- ges, on avait dù rompre avec ce qui était devenu jusque là une sorte de tradition et contremander cette réunion de coopérateurs. Mais avec le retour
l'Argentine et du Danemärk, de pom- ià la solution de leurs problèmes com- aient de préparer leurs bilans.
Tous ces problèmes seront étudiés par. les coopérateurs lors de leurs réunions des 8, 9 et 10 novembre. Les séances du congrès se tiendront à la Salle des Promotions de l'Université Laval, Qué-
| des contitions normales, le Conseil su- bec.
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La Survivance
Hebdomadaire publie tous les mercredis à 10010-10988 rue, Edmonton, Aiberta
fonts !:s i& uovembre 1928
Journat iréépendant en politique et entièrement con- SeE à le cause religieuse et nat-onale.
P.-E. Breton, O.M.I. Rédacteur en chef
L'ABONNEMENT: ‘Provinces de l'Ouest 32.00 ee DE te Unis et Québec, $2.50 par an: Europe
par an: $3.00 par an. ; fticiel de ‘L'Association Canadienne-Françalse DES de l'Alberta”
Autorisé comme envoi postal de la deuxtème classe, Ministère des Postes, Ottawa.
GE
MERCREDI LE 30 OCTOBRE 1946
La Journée de l'Association
L'Association canadienne-française de l'Alberta vient äe lancer à tous nos centres un appel en faveur de la perception annuelle connue sous le nom de “Journée de l'Associa- tion”. Dans une lettre adressée à tous les nô- tres, M. le Docteur L.-P. Mousseau,, MD. pré- sident général de l'A.C.F.A., écrit:
“L'argent ainsi recueilli doit servir, comme vous le savez déjà, à payer notre visiteur d’écoles, à organiser les concours de français, à maintenir notre secrétariat
Un exemple
La Suisse est un pays dont on reconnaît partout l'esprit démocratique. C’est là, et non dans nos grandes démocraties où il à subi toutes sortes d’ailiances honteuses avec le despotisme à peine voilé, de la haute fi- nance et de l'impérialisme, qu'il faut le cher- cher. Aussi la Suisse pourrait-elle se vanter à bon droit de donner au monde moderne un magnifique exemple. Mais elle ne se vantera pas. Petit pays, elle administre avec cons- cience ses propres affaires sans prétendre donner aux autres des leçons. Elle laisse Vo- jontiers ce soin aux grandes puissances qui éprouvent le goût d'enseigner au monde ce qu’elles se gardent bien de pratiquer.
Sans poser en maîtres, il est pourtant permis aux heureux citoyens de Suisse, quand ils voyagent à l'étranger, de faire d’utiles comparaisons. Nous ne voudrions tout de même pas les priver de leur jugement parce qu’ils sont le peuple le plus démocratique de la terre. Bien au contraire. A nous d'en faire notre profit.
1 y a quelque temps déjà, un délégué suisse à l'Organisation internationale du Tra- vail qui tient ses assises à Montréal, donnait une conférence au Cercle des Femmes cana- diennes de Québec. Une bonne partie de ses discours portait sur les différences et les res- semblances entre son pays et le nôtre. Vous croirez peut-être qu'il n'y à pas de mesure commune aux deux pays, lun pouvant à l'aise se promener dans Pautre. C’est là un point de vue purement géographique. Il en est bien
- [Elles ignorent la vraie notion de l'amour
La Survivance
Société d'Enseignement post-scolaire la grande erreur des Rs EN romans à 10 sous
la famille et à mettre dans le coeur des jeunes le germe de toutes les turpitudes? Quel choc sur des sensibilités toutes fraîches que la révélation brutale des conditicns matérielles de la propagation de la vie?
Le Père Charmot, s.i., dans le magni-
lperfection d’un autre être.”
romans qui sont sales de la première } page à la dernière. Je ne veux-pas parler seulement des romans dangereux où un romantisme pourri s'unit à une religio- sité de concierge. Je veux parler aussi des petits romans à .10c qu'on dit in- signifiants,' pärce que mal écrits et ne | fique livre que nous ne saurions trop re- | comportant pas de description immora- |commander, “L'Amour Humain” livre :” le. | de base pour l'étude de l'amour, deman- La plupart de ces brochurettes, même |de de mettre en premier lieu la beauté, celles qui sont taxées n‘“isignifiantes” {spirituelle de l'oeuvre de la génération. | (p. 170). révélent une grande erreur de principe. |[“En la considérant avec des yeux de pécheurs, écrit-il, nous sommes capa- bles de la souiller. En elle-même, elle est pure; il dépend de nous qu'elle ne de- vienne pas impure. Le moyen qu'elle | resté aux regards de l'enfant pure com- me elle est, c’est d'en expliquer le sens conforme à l'esprit de la création et, par conséquent, de ne point transformer en écran opaque ce qui doit être traduit en pensée divine”. (p. 233). , | La pensée divine
Quelle est-elle cette penséé divine? Oh bien simple dans sa grandeur. L’a- mour humain n’est pas autre chose que l'union de deux coeurs dans le respect |
| Je ne veux pas parler seulement des
La fécondité
humain. Pour elles, l'amour ne se dé- finit que par ses manifestations acci- dentelles et matérielles: déclarations tendres, baisers, sensations troublan- tes, etc. .. Les enfants et les jeunes gens et les jeunes filles qui dévorent les 85 pages sortent de la lecture avec l’im- pression nette que l'amour est une chose honteuse, dégradante et nécessaire, qu’il consiste seulement en actes extérieurs qui nous ravalent au rang des animaux, et c'est tout!
Qui ne voit qu'une pareille conception
| A à A Su de l'amour aboutit à diminuer l'autorité ÉOnLTe CONROE DIE
| Ne dites pas qu'il s’agit là de “subli- Imation”, “comme si, continue le même auteur, l'amour en lui-même n’était | grand temps que nous nous organisions qu’un mouvement de l'appétit charnel. Que très souvert un amour humain dé-! irrémédiablement incorrigibles. terminé ait pour effets des phénomènes : physiologiques ct psychologiques qui ap- :partiennent au corps, cela ne preuve ab-: solument pas que le corps soit iä cause de l'amour humain. Nous n'avons dans ! ices bhénomenes corporels qu’une par- tie — très véritable d’ailleurs — des élé- ments de la synthèse totale, qui est l’a- imour. Celle-ci comprend des éléments ld'ordre spirituel, avant même toute pos-| La récréation, l'amusement, le rire sibilité de “sublimation”. Souvent il ar-|sont des toniques pour l'esprit et e
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humain, c'est “La réponse du coeur à la temps et à contretemps. Réveillons.
inous! Ne laissons pas ce grand moyen d'éducation qu'est le petit roman à 10 sous aux mains de n'importe qui. Il est
avant que les masses populaires Soient
Paul GAY, C.S.Sp. Président du Service de Presse d'Oitawa,
. Conseils d'hygiène
La récréation nécessaire
irive que le contenu psychologique de l’a- le corps. Le ministère de la Santé na. mour est presque entièrement spirituel”.
: tionale et du Bien-être social nous en- [sage à faire une part à la récréation dans noire vie. Il y à des siècles, dit je
Cet amour est donné aux hommes ministère, on croyait que c'était péché ‘pour la fécondité. Dieu aurait pu créer d'autres hommes sans le secours des
que de rire où de s’amuser. Aujourd'hui nous savons qu'un esprit morose en-
hommes, comme Il aurait pu sauver le gendre la maladie et la vieillesse pré- |monde sans les prêtres. Mais sa Provi- | maturée.
|dence a daigné élever ses créatures à! HO ge
lune telle dignité qu'Il les À rendues ca-!
pables d’engendrer d'autres êtres. Quelle igrandeur est la nôtre puisque Dieu se sert de nous pour la propagation de la vie matérielle et de la vie spirituelle! Comprendrons-nous jamais la beauté de |la paternité et de la maternité? “Quand j'ai été père, fait dire Balzac au vieux
La variété nécessaire
L'application continue à la même ta. che engendre la fatigue et diminue le rendement. Les hygiénistes nous disent que, si le travail n’a probablement ja- mais tué personne, un changement et un repos n'en sont pas moins utiles, dans l'intérêt même du rendement. Il faut de la variété en tout, dans le tra.
En céfinitive, le but de l'amour hu- main, c’est l'accroissement de la société humaine, et, par elle, du Corps Mysti-
d’autres, et de plus importants.
t à nous aider dans toutes tente La Suisse, a rappelé son représentant, M.
nos organisations en faveur de la cause
des parents sur les enfants, à profaner {et le dévouement réciproque. L'amour |
vail comme dans le jeu.
catholique et française.
“Dans le passé, la journée de PA.C.F. A. n’a pas rapporté partout ce que nous étions en droit d'attendre. Nous ne vou- lons blâmer personne; la cause de cette lacune revient peut-être au fait que l’exé- cutif n’a pas suffisamment insisté auprès de tous nos groupes. “J'espère donc que la souscription de cet- te année compensera pour les années pas- sées; j'espère aussi que vous ferez tout en votre pouvoir pour me seconder dans ce travail et faire de la journée de l’A.C.F.A. le plus grand succès possible dans votre paroisse.”
11 y a peut-être lieu de faire ici quelques commentaires. En général l'Association est bien vue dans tous nos centres; on apprécie à sa juste valeur le travail qu'elle accomplit dans tous les domaines: concours de français, démarches auprès des autorités, aide aux ins- tituteurs et aux élèves de l'Ecole Normale, ef- forts pour la conservation de nos terres, lutte en faveur de la radio, etc. ..
Si l'A C.F.A. n’a pas accompli davantage, c'est peut-être qu’on ne lui a pas toujours donné tout l'appui nécessaire. Nous ne vou- lons jeter la pierre à personne. Mais le fait demeure que certains centres, trop nombreux, n’ont pas fait suffisamment depuis un an ou deux, pour soutenir l'Association. Cette né- gligence est due probablement au fait que Jon n’a pas insisté pour que tous versent leur con- tribution à la cause commune. Le manque ouvriers et d'organisation a empêché l’Asso- ciation de pénétrer partout.
Forcément l'Association doit compter sur la bonne volonté et le dévouement des organi- sateurs dans chaque paroisse, pour la ‘“Jour- née” de perception. Tous doivent comprendre que l'Association n'est pas l'affaire d’un petit groupe seulement, mais de tous les Canadiens français de l'Alberta. Il faut aussi se rappeler que les membres de l'Exécutif, élus par le con- grès, ne recoivent pas un seul sou de l'argent souscrit à travers ia province. Cet argent sert uniquement à poursuivre ie travail entrepris et à maintenir les différentes oeuvres établies pour le bien-être des nôtres. Il n’est que juste, par conséquent, que chacune de nos paroisses apporte généreusement sa quote-part.
Que faut-il pour maintenir notre Associa- tion? On demande la somme d’une piastre par famille, par année. On admettra que le montant est bien fsible et que ce n'est qu’un minimum. Chaque paroisse devrait se faire un point d'honneur d'atteindre l'objectif qui lui à été fixé, et même de le dépasser, là sur- tout où l’on n’a rien versé depuis deux ou trois ans.
Qu'on nous permette ici de souligner un fait. Dans son rapport trimestriel publié il y a quelques semaines, le trésorier de l’Associa- tion, M. Pilon, mentionnait comme revenu des trois premiers mois de l’année fiscale courante le montant de $275. Ce chiffre de-
vrait nous être un avertissement. L’Associa-'
tion ne saurait continuer à vivre à ce régime. Or, la saison actuelle est toute désignée pour une perception raisonnablement fructueuse. Les travaux des champs sont généralement terminés; nos gens ont sûrement suffisam- ment de revenu pour verser leur contribution à l'Association et même faire davantage s'ils le veulent.
Nous souhaitons donc que partout l’on réponde généreusement à l'appel de M. le docteur Mousseau, notre président général. Ne laissons pas toujours aux mêmes personnes le soin de se dévouer et de se sacrifier pour maintenir l'Association. Que dans chaque pa- roisse, l’on mette sur pied l’organisation re- quise au succès de la “Journée” de perception. Cette année, la collecte devrait être plus facile encore que par le passé. L’Exécutif a en effet suggéré de mettre en pratique, pour la per- ception, le système de souscription au moyen d’enveloppes. Cette initiative, complétée par la visite à domicile, devrait remporter partout du succès. Nous en publierons les résultats aussitôt que chaque paroisse nous les aura fait connaître.
Nous comptons que tous, dirigeants et simpies membres, rempliront généreusement leur devoir envers leur Association. Il faut que la “Journée de l'Association”, non seule- ment rencontre son objectif dans chacune de nos paroisses, mais qu’elle dépasse nos meil- leures espérances.
Mettons-nous à l'oeuvre dès maintenant; que chaque centre organise sa “Journée” de façon sérieuse; que tous apportent leur appui généreux. Si nous voulons que l’Association vive, grandisse et produise tous ses fruits, don- nons-lui-en les moyens. P.-E. B.
Raffard, est un Etat fédératif comme le Ca- nada. Chacune des parties qui le composent politiquement, jouit d’une large autonomie qui lui permet de se gouverner elle-même. L'u- nité de l'Etat n’en est pas pour autant com- promise, car les Suisses sont animés d'un grand esprit patriotique qui les tient forte- ment attachés à leur pays. Le rôle du pouvoir central est d'assurer la coordination de l’ef- fort nationale et l’unité du pays. Mais cette unité est dans les coeurs bien plus que dans les lois fédérales.
La Suisse ressemble encore au Canada par la diversité des langues et des cultures. Trois civilisations y cohabitent pacifique- ment.
La majorité est de langue allemande; une importante minorité est de langue française: une autre, plus petite, de langue italienne. La majorité allemande respecte ‘si bien les droits des minorités que, au parlement, les re- présentants de celles-ci y parlent leur langue maternelle. Il n’y a pas de manoeuvre ten- dant à imposer une langue au détriment des autres, comme cela se voit chez nous, à Ot- tawa.
Les minorités conservent aussi leur cul- ture, sans être obligées à des luttes continuel- les, par un enseignement approprié dans les écoles.
M. Raffard a cru remarquer que les cho- ses ne se passent pas ainsi en Canada. Qui donc oserait dire qu’il à mal observé? Si ja- mais il se donne la peine de faire une enquête dans les provinces dites de langue anglaise, il verra combien profondément le Canada dit- fère de la Suisse.
En Canada, on parle beaucoup de dé- mocratie. En Suisse, on la pratique.
S. P.
En lisant les journaux
Les taux de fret
L'INFORMATION. — Le développement
du commerce du blé au cours de la période de
1900 à 1913 provoqua une rapide expansion économique et déclencha une période de pro- grès ferroviaire. Deux autres réseaux trans- continentaux, le Canadien Nord et le Grand Tronc Pacifique (ainsi que le Transcontinen- tal, entreprise de l'Etat) furent construits et le parcours global des chemins de fer cana- diens passa de 18,140 milles en 1901 à 30,795 milles en 1914; en 1939 le Canada avait 42,637 milles de voie ferrée simple, soit un mille de voie par 264 habitants. :
Cette politique d'expansion des chemins de fer du Canada a permis des relations éco- nomiques directes entre les diverses régions du pays. Non seulement elle favorisa la colo- nisation de l'Ouest mais elle stimula égale- ment l'activité économique dans l'Est. Une correspondance directe avec les provinces des Prairies donna un essor considérable à l'in- dustrialisation de l'Ontario et du Québec, aux industries houïillières et aux aciéries de 1a Nouvelle-Ecosse et à l’industrie du bois dans la Colombie Canadienne.
Nos chemins de fer, qui ont ramené à des proportions maniables les vastes dimensions du pays, ont, au cours de la dernière guerre, été mis à l'épreuve jusqu’à la dernière limite mais ces occasions se présentent très rare- ment. Il faut admettre, en effet, que nos facilités*de transport ferroviaire sont dispro- portionnés à notre économie de temps de paix et cela ne signifie qu’une chose: quand les revenus baissent et que les frais d'exploitation montent il faut nécessairement hausser ses taux si l’on. veut réussir à boucler son budget.
C’est d’ailleurs ce que lassociation des chemins de fer du Canada a l'intention de fai- re Car elle à, la semaine dernière, demandé la permission à la Commission, des transports G'augmenter de 30 pour cent ses tarifs de fret
. de toutes les marchandises transportées sur
ses lignes au Canada ( là où ces tarifs tombent sur la juridiction de la Commission) sauf sur le charbon et le coke, produits pour lesquels elle a demandé des augmentations variant entre 20 et environ 25 pour cent. ' Cette demande de l’Association des che- mins de fer du Canada n'a pris personne par surprise, car ii y à déjà plus d’un an qu'il en est question, mais c’est le taux de l’augmen- tation que le public trouve exagéré et. nullé- ment proportionné à la baisse enregistrée dans les recettes des compagnies concernées.
inouveaux élus pour le ciel.
Une langue internationale
Un linguiste français, M. Jean-Paul lement cinq formes: : s Vinay, vient, d'accord avec l'office des lu (moderne), S, E et K (schématique), Et ue tous ces détails physiologi- Relations Culturelles, de mettre au mais il semble que c'est l’interlingua E} , point un rapport qui a pour but de lqui sera adoptée. Basée sur les langues |I£S fomans tapissent leurs Pages! présenter au monde un projet de lan- | romanes, elle est d’une extrême simpli-
; | à ' La véritable initiation à la vie gue internationale. Ce projet qui a&ïjcité puisqu'elle ne comporte que trois |
La véritable initiation à la vie, (et
déjà reçu l'approbation de plusieurs 'conjugaisons, une syntaxe élémentaire lles romans à 19 sous peuvent très bien
savants français et etrangers sera publié par l'International Auxiliary Associa- ition.
Un commentaire de cet événement vient de paraître dans “Le Figaro” de Paris. “Il y a force gens, a dit Descar-
et pas de déclinaisons. Îla donner), consiste à tenir compte de
Voici un exemple de phrase en inter- ices vérités, “à dévelpper les beaux cô- Jlingua: “Le unita quel permise action |tés de la propagation de la vie, et à trai- |comun por le bono comun o contra le ter avec une respectueuse sobriété ce qui |periculo comun es le solo metodo efec- n’en est que la lettre, que l'instrument : ÿ ; ; tive per quel, intempor de pace, le na- matériel”. tes, qui donneraient volontiers quelques à Iti i Le P. Charmot termine l' heures de leur temps pour se faire com- tiones quel ama le pace poto garantir so : Funrae res
| : VIRE : | prendre de tous.” Ce jour là le problème ;Curiter e progreso bon regulato, con chapitres par cette citation d'un péda- |
|linguistique international fut soulevé et, |Hberita et justicia”. Get exemple montre He a D DECRE DOME ee depuis, nombreux sont ceux qui ont !AUE l'interingua pourrait sans doute AoAQue: SAS RS dériver l'attention composé des vocabulaires avec l'espoir jêtre facilement adoptée par les nations bien plutôt que la Concentrer. Les ins- que leur emploi servirait l'union des dont la langue possède de nombreuses |tincts sexuels sont, par nature, suffi- lracines latines: mais qu’en penseront [Samment conscients: c’est une aberra- les autres nations? tion que de les projeter, pour ainsi dire, Il est à craindre que linterlingua.|dans les hémisphères cérébraux, de fa- nitz. Seul, le polonais L. Zamfnof con- | ait la même vogue de l'esperanto. çon à leur donner sur Fême une empri- inut le succès à la fin du siècle dernier 7e question de la langue internationa- |$€ Pas SRE SRCOrs : lavec sa grande découverte: l'Esperanto. [ie n est pas sans intérêt, le fait est cer- nous, catholiques, de nous convain- ‘Or si les espérantistes n’ont pas aban- :tain, mais elle ne sera pas résolue aussi |Cre de ces vérités, et de les rabâcher à donné la langue qui leur est chère de- Simplement. Les anglo-saxons propo- puis 1887, celle-ci n'a pas trouvé au- [Sent un “basic english” avec moins de dience en tous pays. Dans ‘ces condi- 20,000 racines et, partant, plus accepta- tions, il fallut rechercher un autre pro- |PIe. de | cédé mondial d'expression. C'est à cette; À la vérité nous ne croyons pas que jtâche que travaillent depuis près de |le problème soit posé d'une façon logi- ‘vingt ans les membres de l'LA.L.A. (In- |due. Nous croyons qu'il sérait préférable iternational Auxiliary Language Asso- ide le résoudre par étapes. La première étape consisterait à rechercher des ex- pressions uniques, acceptées par tous les peuples du monde, pour désigner des produits naturels ou fabriqués. Ne se- rait-il pas possible de profiter de l’orga- nisation U.N. pour tenter une expérien- ce dans ce sens et inviter les différents délégués à adopter des appellations uniques pour les céréales, les textiles, les
peuples. Descartes lui-même conçut une langue; mais son étude resta sans len- demain, comme d’ailleurs celle de Leib-
Quand on veut être libre, il faut sa- voir défendre sa liberté avec sa propre poitrine.
—Lamartine
: ciation). Présidée par M. Stephen |Duggan, cette assemblée groupe les dé- Tlégués des principales nations. La Fran- ice y est représentée par M. Jean-Paul |Vinay, inspecteur principal des langues ivivantes de la Ville de Paris et de la Seine. Après de longs débats, l’IL.A. a composé un langage qui, s'il est adopté par tous les peuples, facilitera peut-être
dans un proche avenir leur indispen- | métaux, le pétrole et ses dérivés, etc. . . sable coopération. Cette langue s'appelle] Si l'expérience réussissait, il serait “interlingua”. alors facile de poursuivre les négocia- | Jusqu'ici on comptait de nombreuses : tions et d’adopter des unités de mesure- ! _ internationales: l'Esperanto, J'I- |'esS Communes à tous. Puis viendraient
Dr L.-0. Beauchemin Médecin et Chirurgien 207-06, Edifice du Grain Exchange Calgary Alberta
do, le latino (latin non décliné), l'Oc- iles noms qui se rapportent à tout ce cidental, le Novial dû à un danois, la qui touche les relations internationales, Langue Bleue, la Volapuk, l'Espéranto [la navigation maritime et aérienne, l’as- II du suisse de Saussure. Mais tous ces | tronomie, la guerre, le droit.
vocabulaires étaient imparfaits; on al Si la langue internationale doit de- donc cherché autre chose, et c'est ainsil meurer dans le domaine des éternels qu'est née l'Interlingus. On a d’abord |projets, nous croyons sincèrement que ï un dictionnaire comportant 20,000 | l'adoption d’une nomenclature inter-
Dr J. Boulanger Médecin et Chirurgien Edifice Boulanger Tél. 22009 EDMONTON ALBERTA
fiches de bases, soit, avec leurs dérivés, nationale unique faciliterait beaucoup 100,000 mots environ. Puis un question- | les relations entre les peuples et coopé- naire a été adressé aux peuples du mon- | rerait à l'harmonie à travers le monde.
de entier. L’interlingua compte actuel- Renée de Borde
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MERCREDI 30 OCTOBRE 1946
Jean-Côte
Samedi dernier, notre visiteur, l'abbé
: iBnÉ; ce fut une grand'messe, qui eut ‘lieu à neuf heures et demie, Mme Louis Bruneau touchait l'harmonium; MM.
è
Philippe Girard et Fréjé Turcotte nous
La Survivance
. Page 3
CALENDRIER DES COUPONS DE RATIONNEMENT
claude de Champlain, débarque à @i- ;Chantèrent deux bedux cantiques. Com- rouxville où il est fraternellement ac- ,me servants de messe: MM. Eugène Gi- cuellli par les RR. PP, Desrochers et tard, Wilfrid Couturier, Antoine Bou- Bouchard, o.m.i. cher et Bernard Gagnon. Le diner fut Noire curé va le chercher à Giroux-: donné chez M. Adolphe. Saint-Laurent, ville et l'on dîne à Jean-Côté chez €t le Souper chez M. Alcide Gagné. La Albeït Lavoie. ; soirée eut lieu à la vieille maison des Dimanche, première messe à 7 heures | C#2/d, là où la mère de Rolande de- et demie et grand’messe à 10 heures eti MeUT& Si longtemps. Adolphe Saint- demie par l'abbé de Champalin: l'église Laurent habitera à Jean-Côté, sur sa est pleine; il y à des personnes et deit®T® Maintenant qu'il a un cordon Girouxville et de Falher; beau chant, :bleu. Nos félicitations aux nouveaux bon sermon; quête de la Propagation de 1 ÉROUR: la Foi donne $158.00 (contre $130.00 l'an ! * % * dernier). Après le salut, le nouvel or- M. Charles Boucher a fait un bon donné bénit chacun en particulier à Ja ;t'2Vail dans la cave de l'église, en ins- balustrade. itallant des conduits d'air chaud et d'air
Diner chez M. Charles Boucher: dans [RSS à notre fournaise: c'est une gros-
DU CONSOMMATEUR
|
Ne sont plus valides: Tous les coupons de sucre, de beurre et les coupons M non numérotés et à l'effigie du castor
HAE (10 12 14 cour 207
l'après-midi, séance à l'école Landry
par les anciens élèves de l'abbé de Champlain. M. Alfred Canuel, profes- seur, donne la messe de Ghéon; très belle assistance; persünnages: Jésus re- présenté par Wilfrid Couturier; Pilate par Charles-Eugène Boucher; S. Paul
par Roger Bessette; Jean-Baptiste par |
Guy Simard; Antoine Boucher repré- sentait le prêtre à l'autel du Nouveau Testament; à part cela, les deux soldats de Pilate par Jules Bessette et Roland Simard; tous les enfants de l'école é- taient dans la pièce et sur le théâtre. La pièce fut fort bien représentée. On offrit à l'abbé de Champlain un bel ornement gothique payé par le profes-
.seur et les enfants de l’école. Il y eut ' discours par le curé et l’abbé de Cham- |
plain. Les assistants offrirent une bour- se de $35.00 à l'abbé de Champalin. Le souper fut donné chez M. Adrien Bes- sette. Durant la soirée, on chanta la bonne chanson de l’abhé Gadbois. Lundi, l’abbé de Champlain bénit le
mariage de Edouard Parent de Giroux- |
ville avec une demoiselle Poirier de Falher.
Nos voeux accompagnent M. l'abbé de Champlain; il est toujours le bienvenu à Jean-Côté.
ÉS
Mercredi dernier,
à ÉA Ÿ È
le 23 octobre, notre
se amélioration, qui donnera plus de chaleur à notre église.
M. l'abbé Claude de Champlain nous | ia quittés jeudi le 24 pour se rendre au | Iposte qui lui a été désigné: il devient JS à Guy (cest la première fois qu’il y a un vicaire à Guy): il a, comme |CUrÉ, le Révérend Père Raphaël Le- ichasseur, o.m.i. (curé depuis le 15 août idernier). I s’occupera de la desserte de la “Little Smoky Settlement” (six mil- iles et demie au sud de l’église de Guy, : ou 18 milles au sud de Donnelly: il aura : aussi la desserte de St-Marcel de White Mud Creek (17 milles au nord- ouest de Guy). Nos prières l'accompa- | ‘gnent dans le champ d'apostolat qui!
# t
vient de lui être confié. Il est toujours | ile bienvenu à Jean-Côté où il laisse un; itrès bon souvenir. Ps l { ide l'après-midi, notre soeur “La Neïge” nous arrive avec son blanc manteau | d'hermine; elle est la bienvenue, puis- “que c'est une messagère du bon Dieu,
{ Si nos prières ont retardé son arrivée, c'est que le bon Dieu a voulu répondre à ila demande de sa Mère, Notre-Dame au | Rosaire, qui intercédait en notre faveur, pour permettre à nos fermiers de finir leurs battages. Nous remercions notre ibonne Mère du Ciel qui s'est montrée
HO
Vendredi, le 25, vers les quatre heures |
RED DEER
La vie n’est qu'un tissu de joies et de peines qui se coudoient et s’entrecroi- sent à chaque pas. C’est ainsi que la se- maine dernière parents et amis se ré- unissaient chez M. E. Hermary pour f6- ter son retour de l'hôpital où il avait su- bi avec succès une sérieuse opération; tous Ivi souhaitaient de nombreuses années au milieu de nous. Mme Ger- maine Duval, sa nièce, était ce jour-là d'une gaieté inaccoutumée, car depuis des années elle souffrait de maladie
“de coeur, souvenir de 4 ans passés sous
les obus sur le front de la première guerre. C'était pour Mme Duval, non seulement le retour de son oncle, mais surtout 1 aveille du jour où M. Yvon Duval @evait conduire au pied de l’au- tel sa jeune file Thérèse qui unissait sa vie à celle de M. Jean Tina, de Cly- des.
En effet le mercredi 23 octobre l'é- glise se remplissait pour assister à la
24, 25,26 27
CALENDRIER DES COUPONS DE RATIONNEMENT DU CONSOMMATEUR
NOVEMBR
JEUDI
SUCRE-CONSERVES 533 COUPON DE BEURRE B31 COUPON DE VIANDE M58 Vatides
* #59 Valide
SUCRE-CUNSERYES 534, S35 COUPON DE BEURRE B32 COUPON DE VIANDE M6O Valides
28 COUPON DE BEURRE B33 COUPON DE VIANDE M61 Volides
| Rien encore d‘alarmant |
MALLAIG
l Port-Arthur. — Le ministre de la Naissances Reconstruction, M. Howe, a déclaré à| Chez M. et Mme Alphonse Corbière l'Asseciation libérale de Port-Arthur |yne fille.
que la défaite dans trois élections com- plémentaires avait porté atteinte au! prestige du gouvernement du Canada, Ke fille.
mais qu'il n'y avait pas raison de s’a-| Chez M. et Mine Paul Amyotte, à l'hô- larmer au sujet du sort du parti libéral ! bital de Saint-Paul, une fille.
au parlement ,où l'opposition vote ra- rement en corps sur une question d’im- portance.
l'hôpital de Saint-Paul, le 15 octobre,
| Notre bazar annuel a lieu cette se- ivembre. Pour terminer le bazar les ac- Le : %
| teurs du village présenteront un concert Fe soir, le 3 novembre.
|
Perte de pommes en Colombie > lun agent de gare pour Mallaig. Nous
Vancouver. — Le “News-Herald”, de espérons que leur voyage ne fut pas en Vancouver, dans une dépêche en pro- lvain, On sait combien ce service est venance de Kelowna, Colombie cana- nécessaire à notre village. âienne, a dit que des millions de pom-' M. Olivier Lafleur a commencé des
‘cours de culture physique. Ils ont lieu
M. le curé M.-Henri Mazeau, M. La-
mes seront laissées dans les arbres à cause d'une pénurie de boîtes d’emballa- toutes les semaines à la salle paroissiale,
vient avec novembre. Là encore quelles
OR TT bonnes habitudes nos ancêtres avaient prises pour honorer ceux qui ne sont
| Nous sommes de ce temps-ci en pleine plus. Il fallait les voir retrancher tout saison de mariages et chaque semaine |*MUsement, toute promenade pour ne nous arrivent de nouveaux candidats, |PEnSer qu'à ceux qui étaient partis pour [Ils veulent être publiés et se réserver | "€ Plus revenir. L'on priait pou reux en une date particulière qui n'est pas en- famille et surtout l’on venait s'age- core retenue. Surtout l'on veut être bien |nouiller sur leur tombe qui avoisinait certain que la salle sera libre pour le [l'église paroissiale. Parfois les mères al- soir des noces. Plusieurs des futurs doi- lient pleurer sur celles qui étaient frai-
Chez M. et Mme Olivier Lafleur, à !
maine, le 29 octobre, le 1er et le 3 no-
{fleur et M. Anderson se rendirent à St-! : Paul cette semaine pour implorer pour |
vent rester à Morinville même, d'autres moins chanceux peut-être devront ga- gner d’autres cieux. En tous cas l’on jfait tout comme les ancêtres ont fait et l'on fonde un fcyer bien à soi.
C'est ainsi que mardi de cette semai- ne Mlle Marguerite Meunier s’unissait à Roméo Dagenais et nous laissait pour Beaumont. Elle emporte avec elle les {meilleurs souhaits de notre population. H Éc Eugène Breault nous a laissés pour | passer l'hiver dans la province de Qué- bec. C’est la troisième fois qu'il va là-
ÊZ
‘bas durant les durs mois de l'année et : heureusement il nous revient au prin- itemps. M. Breault compte une de ses ‘filles religicuses là-bas et c’est dire qu'il est chez lui en sa compagnie. ee
Les battages sont bien terminés dans inotre paroisse et les fermiers sont oc- i CUPÉS à d'autres travaux. Les uns la- -bourent, d'autres charroient, d’autres ‘enfin se préparent pour l'hiver qui s’en
RES pas être pris au dépourvu. Dans la
vient. C'est dire que chacun prend ses : précautions comme il l'entend et ne
chement ouvertes et revenaient la fi- gure cachée dans un voile bien noir. C'était la visite aux chers disparus de l'année.
Augmentation des prix du charbon
| Ottawa. — Les consommateurs peu- Lee s'attendre à payer le charbon plus Icher. La Commission des prix et du ! commerce vient en effet d'autoriser des augmentations immédiates de $0.50 à $1.50 la tonne ans les prix du charbon.
| Cette hausse des prix est destinée à couvrir la hausse du coût de produc- tion, par suite des augmentations de salaires, de la création d'un fonds de |secours, du paiement de salaires pour es jours de congé et de la réduction de ‘la semaine de travail de 48 à 49 heures.
l |
Lisez et faites lire la Survivance.
curé bénissait le mariage de Aimé St- Mère, comme toujours, à l'égard de nos Cérémonie. Parents et amis étaient ac-
ge. Île mardi et jeudi pour ies hommes: | vieille province, la Toussaint était au- |
Laurent, de Girouxville, à Rolande Gi-|colons. Un bon nombre de foyers ont
connaissance.
courus de tous côtés. Après la messe, petit lunch et vin d'honneur chez M. E. Hermary avant de se rendre à l'hôtel
ission anglaise au Canada
M
Regard en arrière
Mon village
par Camille LESSARD
rard, de Jean-Côté; les témoins étaient | fait chanter ou dire des messes en re- Adolphe Saint-Laurent et Alcide Fi
L'Angleterre enverra prochainement
au Canada une mission pour étudier
iles développements de l’aviculture. C’est
ce qu'annonce le ministère fédéral de
as |l'Agriculture. La mission composée de|
Buffalo où un banquet succulant atten- dait les convives. I£ soir voisins et amis se réunirent chez M. Y. Duval pour of- frir leurs présents et leurs voeux de bonheur à M. et Mme Jean Tina. Le train matinal emmenait nos jeunes é- poux vers les sites enchanteurs de Banff où ils devaient passer leur lune de miel; mais hélas! c’est là que le itéléphone réussit à les rejoindre vour leur annoncer la foudroyante nouvelle:
(Mon village: Ste-Julie, dans le com- |six membres, est attendue au pays le 4|
té de Mégantic, portant, depuis que j'en suis partie, le nom de Laurierville).
novembre, et elle sera dirigée par le professeur R. Coles.
*# On doit expliquer aux délégués bri-
Après une absence d'un quart de siè- 'fanniques les derniers résultats obte- cle, je retourne vers le village canadien |nus par les fermiers canadiens en ce qui m'a vue grandir. J'y retrouve la mé- | qui concerne l'élevage des volailles, leur me station de chemin de fer mais avec :nutrition ainsi que leur mode de repro- le toit plus noirci par la fumée et des | duction. La mission rendra compte de murs plus ébranlés par le temps. Mon |son enquête au ministère britannique chef de gare a été remplacé par un de l'Agriculture pour préparer les plans jeune, peut-être son fils, je ne sais et|d'une grande campagne avicole, qui ne songe pas à m'en informer, car moi |s'ouvrira prochainement en Angleterre.
je suis le PASSE qui se penche pour remuer des tas de cendres, tandis que
| lui c’est le PRESENT qui court vers |
l'AVENIR avec l’ardeur de la jeunesse.
Comme mon village s’est modernisé depuis vingt-cinq ans! Je n'y vois pres- que plus de chevaux mais beaucoup d'autos, tout comme dans les grands centres. Il y a très peu de poussière dans la rue maintenant, car le chemin du roi a été transformé en une grande toute nationale macadamisée.
En arrivant à la première habitation du village, soit un mille et demi de la gare, je renvoyai mon chauffeur. Mon premier arrêt fut au Café Mégantic, . Vrai petit bijou en son genre, tenu assez longtemps par Mile Amanda Normand, une amie de banc d'école.
De ce restaurant, je me dirigeai vers une maison dont les occupants furent nos voisins.durant un grand nombre d'années. Je passai par la porte d'en arriére, frappai et entrai sans attendre la permission d'avancer m'imaginant que je vais étre reçue à bras ouverts après une si longue absence. Je m'assis tout contre la vieille mère et insistai Pour que chacun des membres de la fa- Mille approchât son siège afin de mieux se sentir les coudes et entendre plus tlairement les battements des coeurs.
Et ce sont des questions si vite for- Mmulées que les réponses n'ont pas le temps de se compléter; et c'est une larme qu’on ne sent pas glisser Sur Sa joue; et ce sont des mots hachés, hale- tants, décousus; des rires sans cause;
des gestes ébauchés et non finis. On ne;
peut presque rien dire, trop pris qu'on est par l'improviste et l‘émotion. Et toute une scène de cinéma vécu se dé- roule, durant une heure, autour d’une table de cuisine, dans une humble de- meure, La baisse du rideau arrive: il me faut aller sérrer les doigts à d’autres Vieux amis, “Tu reviendras? On va l'attendre. Et: viens pour coucher”. “Je tâcherai! - À une autre porte, c'est un acte sem- blable qui se joue “La fille à Pierre! Tu ñe me dis pas!” et l'on rit pour ne PR$ bleurer, .,
Mon pèlerinage se continue ainsi, du- Tant quelques jours, et s’il y à souvent
Un serrement dans ma gorge, il y a|
également quelque chose de très doux qui se glisse au fond de mon âme: c’est Que les souvenirs de mon village sont les tendres de mon passé incinéré et l'ur- de qui les contient est installée au mi- : lieu de mon coeur...
|
| LOS ARGEÈLES Nous recevons une longue liste de inoms de Canadiens qui arrivèrent ici en 1922. Elle ne porte pas de signature; elle vient de “l'Information”, que nous ans avoir été un petit journal heb- léadate de langue française ici, vers ce temps-là. Nous remercions la per- sonne qui nous l’a envoyée. Nous nous y sommes vivenment intéressé. Voici:
17 août. — M. Jules Jacob, de Saint- Albert, est arrivé à Los Angles, vendre- di dernier, pour refaire ici sa santé.
14 septembre. — M. F. Fontaine, d'Ed- monton, est arrivé dernièrement avec sa famille pour demeurer parmi nous.
6 octobre. — M. Geo. Dion, d'Edmon- ton, est arrivé à Los Angeles ces jours derniers pour s’y fixer.
12 octobre. — M. et Mme Edmond Gariépy, d'Edmonton, sont arrivés à la fin de la semaine dernière, pour venir demeurer dans notre belle ville.
19 octobre. — M. Médard Cardinal, d'Edmonton, est arrivé ici pour s'y éta- blir définitivement. Sa famille aïrivera sous peu. Parmi les autres arrivants d'Edmonton, nous remarquons" Mme J.- F. Proulx et sa fille Germaine. Mme Proul& est venue rejoindre ses filles qui l'avaient précédée ici il y a trois mois.
16 novembre. — Parmi les derniers arrivants d’Edmonton, venus pour s'é- tablir ici nous remarquons: M. Louis ! Chamberland et sa famille, MM. Fer- ‘dinand Proulx, Noël Proulx, Pierre Gosselin, Thomas Massé, J.-A. Cantin, Ludger et Arthur Lamarche.
23 novembre. — Parmi les Canadiens arrivés à Los Angeles la semaine der- nière pour s‘y établir, nous avons les noms suivants: Adrien Marcil et Louis Bousquet, de Calgary, Moïse Lafont et sa famille, de Saint-Albert, M. G. Gau- ! hier et sa famille, de Picardville, Alfred Sévigny, de Morinville. | 7 décembre. — M. et Mme Lachance, de Vimy, sont arrivés ici avec intention ldy demeurer.
21 décembre. — Nouveaux arrivés à Los Angeles: MM. Wilfrid Adam et J.- E. Bouffard, d'Edmonton. Tom Massé également d'Edmonton, a accepté une position d'électricien aux United Stu- dios. à
La liste continue en
Nous y reviendrons. | R. Thibaudeau.
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1923.
“Revenez au plus vite, Mme Duval vient d’être rabpelée à Dieu.”
En effet, notré chère pariossienne, après des jours de-joie où elle se trou- vait beaucoup mieux, fut terrassée en un clin d'oeil, et eut juste le temps de crier à sa fille Yvonne: ‘“Prie pour moi, car c'est ma dernière. . .” et ce furent ses derniers mots. Le prêtre arriva aus- sitôt pour lui administrer l'extrême- onction, mais elle était inconsciente, et le docteur arriva trop tard.
Mercredi prochain, le 30 octobre, juste huit jours après les notes de sa fille, son corps entrera pour la dernière fois dans notre église.
A. M. Yvon Duval, à M. et Mme Félix Duval, à M. et Mme Joseph Du- val, à Mie Yvonne Duval et à M. et Mme Jean Tina, nous offrons ros plus sincères condoléances et à notre chère disparue, nos prières les plus ferventes.
M % %
C'est avec plaisir que nous apprenons la nomination du Rév. Père Lerouge à la cure de Bonnyville. Les échos qui nous sont arrivés de Saint-Joachim font naître chez nous le regret de n’a- voir pu l'entendre dans notre église gendant son séjour à Red Deer. Nous aurions tous été si heureux d'entendre un bon sermon français! Nous envions ros Canadiens de Bonnyville, mais for- mons des voeux sincères de succès -à notre cher compagnon de jeunesse.
| TANCENTE
M. J.-N. Fleury revient un peu mieux de l'hôpital de McLennan où il passa une quinzaine de jours. Nous lui sou- haitons un prompt rétablissement.
Mile Aline Fillion, de Donnelly, an- cienne institutrice de notre école, vient passer une huitaine chez Mme René Lessard, notre dévouée ‘garde-malade du district.
Nos six religieuses de Sainte-Croix furent convoquées à Falher, les 26 et 27 octobre, par l'autorité ecclésiasti- que ét religieuse. Avec les compagnes de leur communauté et les Révérendes Soeurs de la Providence, elles prirent part à des cours d'étude sur l’Action ca- tholique, présidés par S. Exc. Mgr Henri Routhier, o.m.i,, et donnés par la Révérende Mère Marie de Ste-Flore, directrice générale des études dans sa communauté.
FO 4 +
Le R.P. Gérard ‘Tessier, o.m.i., supé- rieur de la maison indienne de Grou- ard, célébra ln messe paroissiale en la fête du Christ-Roi. Pour la première fois, il visitait Tangente et le pension- nat. l
HO % +
M. Joseph Marceau, forgeron et ma- chiniste, laisse la paroisse de Giroux- ville pour s'installer et exercer son
métier à Tangente. Nous lui souhaitons |
la bienvenue.
La dépêche dit que la récolte dépasse Mercredi pour les dames. On a remar- | les prévisions et plusieurs propriétaires AU que plusieurs s’y intéressent. Bon- de vergers se voient incapables d’em-'1€ Chance à tous! baller leurs récoltes, dont le total se chiffre par environ 10 millions de boi- ! tes.
l +
Mme Arthur Mageau remplace Mille | Anna Laberge au magasin de M. De- ‘nault. Cette dernière surveille une troi- !
La grève des ouvriers de la forêt, l'été sième classe à l’école de Sainte-Lina. dernier, a obligé au moins un propriétai-
trefois le jour des échéances et chacun : était bien fidèle à faire ses paiements | de terre, ou de machines. Les bons, vieux du temps ne se faisaient pas, prier pour verser le montant promis:
et honni soit celui qui aurait mis leur honnêteté en doute. Plusieurs même : n'avaient pas de papier qui fût signé et
re de vergers à laisser une quantité é-{ AVEC le retour du soleil on est re- quivalente à 12,000 boites de p ommes : UIDÉ aux battages. Plusieurs fermiers
: . : { j i È les arbres. La pénurie se fait de:S0nt anxieux de voir se continuer la
plus en plus sentir par toute la vallée. [esUe température car tous n'ont pas encore fini leurs battages.
n
sont fait cadeau de
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leur parole valait de l’or. Heureux les !
jours où les affaires se faisaient sur
une base aussi solide. É 4
J
Et puis c’est le mois des morts qui s’en |
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Réception à Québec en l'honneur des!
délégués du Manitoba et de l'Alberta
Québec. — Le Comité permanent de la Survivance française en Amérique vient de tenir sa dixième réunion an- nuelle aux Etats-Unis, soit à Manches- ter et à Woonsocket. Toutes les ré- gions canadiennes et franco-américai- nes étaient représentées. Deux délégués de l'Ouest canadien, M. Camille Four- nier, de Saint-Boniface, et M. le Dr L.-O. Beauchemin, de Calgary, avant de retcurner dans leurs provinces ont tenu à s'arrêter à Québec.
A l'occasion de leur passage dans la vieille Capitale, ces délégués ont été reçus à diner par le Conseil diocésain de la société Saint-Jean-Baptiste de Québec, au restaurant Kerhulu. M. AÏ- phonse Désilets présidait.
À ja fin du repas, le président de la St-Jean-Baptiste de Québec a souhaité la bienvenue aux distingués visiteurs de l'Ouest, rappelé sa récente mission en Nouvelle-Angleterre où le Conseil dio- césain l'avait délégué à la réunion du Comité de la Survivance et les autres missions qu’il a remplies précédemment en Ontario et dans les Maritimes; il a souligné les relations qui existent entre notre Socété nationale et le Comité de la Survivance d'une part, et les diffé- rents groupes canadiens-français et franco-américains d'autre part. !
scolaire comme moyen principal de sur- vivance. Ils ont dit la situation des n6- tres dans l'Ouest, notamment en Al- berta et au Manitoba, et appuyé sur l'importance des relations entre les groupes français de J'Ouest et la pro- vince-mère. Ils ont également souligné la question de la radio française et re- mercié le Québec de laide précieux ap- porté dans ce domaine par la St-Jean- Baptiste de Québec.
Le président de la St-Jean-Baptiste du Canada, M. R. Laplante, remercia les deux visiteurs et il en profita pour rappeler les débuts de la “Survivance” d'Edmonton. Les débuts de cette oeuvre de presse française et catholique furent très difficiles, mais les nôtres à force de dévouement et de sacrifices, réussi- rent 'à surmonter toutes les difficultés.
M. l'abbé Gosselin, secrétaire général du Comité de la Survivance, dit le mot de la fin, et ce mot en fut un d'opti- misme et d'espoir en l'avenir de notre race sur la terre d'Amérique.
Parmi les invités, on remarquait Mme L.-O. Beauchemin et Mlle Louise Beau- chemin, de Calgary.
Le längage de la force
Oklahoma City. — Le R.P. John
LEGAL.
a
Lundi matin fut célébré le mariage de Mlle Rollande Rémillard, fille de M. et Mme Frank Rémillard, avec M. Syl- vain Lefebvre, fils de M. Henri Lefeb- vre et de feu Evélina Jeblanc. Les deux pères servaient de témoins à leurs enfants tandis que M. Yvon Le- febvre et Mle Alice Rémillard, frère et soeur des époux, formaient un joli couple d'honneur. Pendant la messe, Mme Graves et M. Lucien Lorieau exé- cutèrent le programme de chant. Un grand nombre de parents et d'amis as- Sistaient à la cérémonie. Au premier rang, Mme Frank Rémillard et ses pa- rents M. et Mme Adélard Maurier, M. et Mme Louis Lefebvre, Mile Fleur- Ange Lefebvre et ses frères MM. Daniel et Hermas Lefebvre, Milles Yvonne, Annette et Paulette Rémillard, MM. Maurice et Léo Rémillard, tous frères ou soeurs des mariés. On remarquait aussi, M .et Mme Omer Maurier, M. et Mme Léc Maurier, M. et Mme Noé Ro- chon, M. et Mme V. Leclere, M. et Mme Joseph Bugnet, M. et Mme Maurice Bugnet, MM. Gerald, Etienne et Lau- rier Leblanc, Mme E, Vadheim, Mme Lanouette, Mle Rose Riopel, M. Albert Vadheim, M. et Mme H. Blanchet, M. et Mme Jas. Laïing, M. et Mme Naz. Lessard, M. et Mme Jean Tieulié, M. et Mme Lionel Forcade, M. et Mme Art. Soetart, M. et Mme Roger Beau- pré, M. et Mme Jean Rivard, M. et
Î
La Survivance
L'oeuvre de la Croix-Rouge
4
Ottawa. — Au cours des six années de guerre, la Croix-Rouge canadienne & expédié 16,310,092 colis de nourriture aux prisonniers de guerre canadiens et alliés. Ces colis, qui si souvent signi- fiaient la vie aux yeux des prisonniers affamés des camps de concentration en- nemis, ont coûté plus de $46,000,000. sans compter les services bénévoles des ache- teurs, des emballeurs et des expéditeurs.
Koces d'argent du RP. J.-P. Ehmann
Wainwright! — Quand M. le curé J.- P. Ehmann à célébré le vingt-cinquième anniversaire de son ordination, une trentaine de prélats et prêtres sent allés témoigner de leur estime envers le distingué jubilaire. À la messe so- lennelle d'action de grâces, M. le curé Ehmann était assisté du Doyen
meme
LAMOUREUX
Le 28 octobre une. bonne partie de la paroisse était en liesse à l'occasion du mariage de M. Jean-Baptiste Lamou- reux et de Mlle Simone Normandeau. La cérémonie eut lieu à dix heures au milieu d’une nombreuse assistance de patents et d’amis. M. Albert Lamoureux et M. Jean Normandeau servaient de témoin et conduisaient les deux époux aux places préparées au pied du sanc- tuaire; tandis que Mlle Imeldat Nor- mandeau et M. Ernest Morin assis- taient comme fille et garçon d'honneur. M. le Curé Garnier reçut le consente- ment des deux époux et célébra la mes- se à leur intention. A la tribune, de beaux chants furent très bien exécutés. Les solistes étaient: M. Louis Norman- ëeau, Mlle Marie-Claire Desrosiers, M. Philippe Gaumont, Mme Cécile Trépa- nier et Mlle Jeannette Lamoureux. À [l'orgue: Mme Wilfrid Théroux et Mlle Blanche Lamoureux. On nous avait annoncé Ja présence de M. l’abbé Nor- mandeau et de M. l'abbé Barbeau. TI
Saint-Albert
Notre Père curé, le R.P. Jules Bidault, :
nous à quittés la semaine dernière pour quelques mois de repos. Nous lui souhai- tons un prompt rétablissement. Le Père Vicaire le remplacera, pendant son ab- sênce, avec l’aide du R. P. J.-B. Cabana, o.m.i. :
ÈS ke Éd
Mercredi dernier, le 16 octobre, avait lieu à l'église paroissiale, le service fu- nèbre pour Mme Alma Terrault. Le RP. Jules Bidault officia, accompagné des RR .PP. C. Tourigny et J.-B. Cabana, o.m.i., comme diacre et sous-diacre.
La défunte était âgée de 76 ans et laissse après elle quatre fils.
Vendredi dernier, service solennel pour Mme Olive Durocher, décédée à StAlbert le 16 octobre, à l'âge de 82 ans. Elle avait 4 fils et 3 filles.
Aux familles éprouvées, nos sympa- thies sincères,
ss de
Dimanche, le 20 octobre, les jeunes
gens de Saint-Albert se réunissaient
MERCREDI 30 OCTOBRE 1946 D m <
| SPIRIT-RIVER
Jeudi le 24 octobre, l'église Saint. Joseph fut témoin du mariage de M. Dona£ Dion et de Mile Alice Lillico. M. Joseph Dion el M. Joseph Lillicn étaient les témoins respectifs. Mlle Edith Liülli- co, soeur de la mariée, était fille d'honneur el M. Armand Dion, frère ‘du marié, était garçon d'honneur. La grand'messe fut chantée par le RP. U, Robert, curé de la paroisse, Le Chant par la chorale fut bien réussi. Mme Fraser, de Rycroft, prêta son concours pour ia marche d'entrée et pour Je ichant: “Lord, Who at Cana's Wedding Feast”. Mme Dion avait une toilette satin blanc, voile de tulle et livre d'heu- re avec rubans et roses. Mile Edith avait une toilette rose-pâle.
| Etaient présents au mariage: M, et iMme Frank Roy, Alphonse Labrecaue | Mile À. Houde, Joseph Roy, Mlle A. {Boissonneau, de Falher: M. et Mme Ro- ,méo Labrecque, de Donneliy, M, et Mme Albert Dumas, de Girouxville: M. et Mine A. Davie, M. Frank Elliot, de
s : i dans la salle paroissiale pour leur pre- Dawson Creek, ; ; . J. O’Sullivan |€St regrettable que des occupations . : Leu . a ee. l'abbé | Pressantes les aient empêché de se|mière assemblée mensuelle. Voici le ré-| Le 25, M. et Mme Donat Dion par.
Emile Tessier, de Legal. Msgr W. J. Lyons, de Daysland, fit le sermon de circonstance aux paroissiens assemblés. Sous la direction de Mile Madkin, or- ganiste, la chorale exécuta avec per- fection une messe en musique et des
irendre au mariage de leur nièce et cou-
sin, Aprés la signature des régistres, les invités se rendirent à Edmonton où le repas des noces avait été préparé. La soirée récréative eut lieu à Fort Saskatchewan.
sultat des élections qui eurent lieu à cette occasion: Présidente: Elmire Bel- humeur; vice-président, André Morin; secrétaire-trésorière, Simonne Labelle: officiers en charge des jeux: Lyla Cour- tepatte et enriette Morin; enfin, en
Itaient pour leur voyage de noce à Ed- |monton. À leur retour ils éliront domi- cile à Spirit River.
| Nos meilleurs voeux de bonheur aux nouveaux époux.
Ï HO % %
motets appropriés. On pouvait remar-| À ces nouveaux époux, nous souhai-
charge de la Bonne Litérature: Marcel | À Fairview, le 24, avait lieu la bé-
à ; - Morin, Le programme pour le premier {nédiction de la nouvelle école, sou A ae do Ca fut d té et tie de direction des RR. Soeurs de la Pro “ J. Connolly, Mme Hutton et ses jeunes |blée des bénédictions du Ciel. semestre ut discuté et une partie ei € la Provi. filles oies exprès d'Edmonton Æ % % cartes avec programme musical orga- | dence. Les RAR. Soeurs Ste-Véronique,
Après la messe, un magnifique ban-
Les nouveaux automobiles commen- nisé. Des voeux furent envoyés eu R.P. | supérieur de l'hôpital Ste-Croix, Sr quet fut offert au clergé, servi par les cent à faire leur apparition. M. Omer CUré avec l'assurance de leurs prières. de se Marie-Angé- dames de la paroisse, dans le bel audi- | Villeneuve a ait l'acquisition d'un — oué nu : Se Elles torium de l'Ecole Séparée. M. le Doyen Hudson et M. Joseph Godbout d'un ss ee . se ifice: chapelle, J. O’Sullivan présidait à la table Monarch. M. René Lepage possède un | , ir et résidence des reli-
Mme J. Meysembourg, M. et Mme Noël Pelletier, M. Jos. Krauskopf, M. Jos. Lanouette, M. Eddy Rivard, Mile Ju- liette Pelletier, MM. Oscar et Ray- monû Pelletier. En même temps que les nouveaux mariés, M. et Mme Frank Rémillard recevaient les compliments de leurs amis à l'occasion de leur vingt-
Prirent ensuite la parole MM. L.-O. Coyanaugh, recteur de l'université ca- Beauchemin, M. Camille Fournier, M. {holique de Notre-Dame, a demandé à Rodolphe Laplante et M. l'abbé Paul-'j; nation américaine, “de répondre à la
Emile Gosselin. menace communiste avec les meilleures Les deux délégués de l'Ouest ont in- | et les plus grosses bombes”.
sisté sur l'importance de la question} gdressant à un auditoire de 5,000 personnes, le Révérend Père déclara
Concours d'orge
RE Re sr EE ras
: : : 2e \gieuses. que le communisme signifie la négation |” de k u | d'honneur, entouré d'anciens aumo- Monarch depuis plusieurs mois déjà. | . , 18 | MeLENNAN | des droits de l'homme et que “toute [Cinquième anniversaire de mariage. M. niers militaires comme lui: Mser Carl. ! # % |Prolongation du temps fixé pour jnation répudiant ces droits comprend ee. Re Lefebvre demeureront ton, Msgr O’Gorman, Msgr O'Neill, M.' M. Gilbert Paradis est parti en pros remplir les formules à re } GIROUXUILRE ;, à Bonnyville. , A i d SRE 2 . seulement Je langage de la force”. ù : l'abbé Jos. Malone, Ralph Malone, J. Mmenade pour quelques semaines dans 2 AS : | es Le mercredi 23 octobre, M. Alex Ca | # * + | MeGrane et autres. Msgr. Carleton, Y. la Colombie anglaise. se er. . a ron, fils ne dE et Mme He ss | M. et Mm e en Deslauriers annon- G. communique aux convives un m es| M. Théodore Paradis travaille ac- a a . | 5 ME 0 es . _ es | Décès: duisait à l'autel Mlle Stella Dubrüle, ! On a distribué cent 1 naissance d’un fils, Gérard, qui sage de Monseigneur l’Archevêque ettuellement à la pharmacie de Fort!'81 le temps fixé dura equ |
fille de M. et Mme Eugène Dubrüle. La | messe de mariage fut célébrée par le | R.P. Nadeau, omi.,, curé. Les parents et les amis en grand nombre assistaient à la cérémonie. Le choeur de chant di- rigé par les religieuses exécuta plu- sieurs beaux cantiques de circonstance. Les jeunes époux partirent le soir mé- me pour se rendre à Edmonton et à St- Paul visiter leur parenté. Nos meilleurs voeux de bonheur les accompagnent. & % *
Mme Fox (Bertha Guindon) est en visite depuis quelques jours chez ses parents M. et Mme Gédéon Guindon.
ces photographies
Berlin. — On a distribué des photo-
aura M. et Mme Philippe de Champlain pour parrain et marraine. 3 ÉEs LA M. Thomas Pelletier et son épouse
graphies ofiicielles des cadavres des Denise Desnoyers ont fait baptiser leur
onze grands criminels de guerre nazis
premier enfant, Marie-Eva-Jeannette,
de Nuremberg. Le secrétariat du Con- avec M. et Mme Henri Desnoyers dans
sell allié de régie en a remis aux repré- sentants de la presse américaine, s0o- viétique et française, pour publication. Les représentants de la presse oritanni- que n’en reçurent pas, parce que le gouvernement du Royaume-Uni s'était cpposé à la publication des photogra- | phies.
les honneurs.
M. et Mme François Lavoie (Irène Lapierre) ont augmenté leur famille d'un quatrième enfant, Joseph-Camil- le-René. M. et Mme J.-Pierre Deshoux, de Picardville, ont agi comme parrain et marraine.
M. et Mme Elie Caouette sont venus en visite de Bonnyville, en fin de se- maine.
un autre de Mgr Breynat. Tour à tour | Saskatchewan dans le but de commen- les MonsSignori, les anciens curés de|cer des études de pharmacien. Waïinwright, les abbés Marc Murphy et! M. Stanislas Gorbout s’est engagé au Jos. Malone, le Doyen et curé de Sas-|garage de R. Lepage à Fort Saskat- |Katoon, M. l'abbé Sos. O'Leary, firent | chewan. l'éloge tant mérité du curé jubülaire. Visiblement ému, l'abbé Ehmann ter- mina les agapes en remerciant. Dieu et [ses confrères de cette journée mémo- irable.
Le soir, sous la direction des Soeurs de Saint-Joseph (Peterborough), une {séance, avec adresse et cadeaux, furent présentés par les élèves de l'Ecole. au dévoué et habile pasteur. M.
«
—
Permis de chasse aux étrangers
Ottawa. — M. A. Gardiner, représen-
| d'organiser toute la belle fête qu'un|que beaucoup de succès merveilleux, à pareille distance, é a si heureusement couronné.
Le 22 octobre mourait x i ‘fermiers peuvent remplir leurs formu- | Poe
E : : Ouellet de 19 ans et quelques mois. I] les d’entrées pour le Concours d'Orge. la été victime d'un accident de tracteur
Chaque concurrent à déjà reçu une jaui à jeté la consternation dans toute formule d'entrée pour le concours. La Ja paroisse. Nous offrons à la famille formule est en triplicata. La première | éprouvée nos plus vives sympathies. moitié (supérieure) doit être em- ;
ployée par les concurrents qui expé- Mariages:
dient leur grain. La deuxième moitié | Lundi, le 21 octobre, M. Edouard Pa. ‘(en bas) doit être employée par les "Ent et Mlle Patricia Poirier unissaient concurrents qui retiennent leur orge leur destinée à l'église de Falher, C'est sur la ferme en vue de la semence, M. l'abbé Claude de Champlain qui a
Si un concurrent expédie son char béni le mariage.
d'orge — là période fixée pour expédier ! Le 22 octobre, à Girouxvile, était cé.
tant des chemins de fer nationaux à les formules d'entrée a été prolongée a ne Fi n . le curé J.|la conférence inter-provinciale du tou-|au 15 décembre. L'ancienne date était ? Mlle Donalda Chabot, à Falher, celui Lavoie, &e Chauvin, avait pris charge risme, tenue à Otlawa, a exprimé l'avis |le 30 novembre. touristes américains | vitent les villégiatures ou les vacances | la semence, le temps limité pour expé-
de M. Adolphe Boisvert et de Mlle Cé- lcile Albinati; le 23, à Jean-Côté, celui de M. Aimé St-Laurent et de Rolande Girard.
Si l'orge est retenu sur la ferme pour
nn
Relations nouvelles entre Juifs
au Canada à cause du coût trop élevé dier les entrées est fixé au 30 novembre. de nos permis de chasse et de pêche. | L'ancienne date était le 15 novembre. M. W.-H. Stewart, sous-ministre du| Si quelque concurrent n’a pas encore commerce de la Nouvelle-Ecosse, s’est | reçu une formule d'entrée, il est prié rangé à l'opinion de M. Gardiner, mais d'avertir immédiatement le Comité du plusieurs autres délégués ont rappelé Concours et la formule lui sera en-
el catholiques en France
‘bendant et après la guerre, et les ré- |consciencieusement qu'il s’éprit de la percussions que l'expérience du mouve- | vie monastique, et après la guerre il Iment de Résistance pourra avow sur le jÉEreRe à l’abbaye, remerciant Hitler déveinppement des relations inter-con- ‘de l'avoir aidé à trouver sa vocation. fessionnelles en France font le sujet Un autre Juif, qui ne se fit pas moine, d'un article de Monseigneur Jean Cal- ‘aime aujourd’hui à parler de l'émotion vet, vice-recteur de l’Institut catholique ‘qu'il éprouva dans la solennelle et sim- de Paris. Il déclara dans la revue iple chapelle des Trappistes, remplie de
te attention aux événements courants, chanter jour et nuit, heure par heure,
de remarquer que la récente guerre, |, voir le Temple de Jérusalem revenu plus qu'aucune autre catastrophe, a !à la vie”. °
changé la position des groupes religieux Fraternité chrétienne
en France et les attitudes fondamenta. Suivant en cela l'exemple du Christ
“Vrai”: “L’observateur religieux qui prêé- |la présence du Seigneur, où il entendit bureau des voyageurs de Colombie, la
et pa:ficuliérement à leur signification |la louange du Seigneur, dans les mots … . Ra Sas spirituélle, ne peut faire autrement que ] du Saint Roi David. Il me semblait, dit-, oi
les qui régissaient leurs relations mu- tuelles. Protestants et catholiques ont souligné la nécessité de se rapprocher
et celui du Pape, déclara Monseigneur Calvet, les catholiques ont aidé les Juifs non seulement pour des raisons de
lqu'il ne fallait pas oublier un autre | lpoint de vue dans la question de la chasse et de la pêche: celui de la con-! servation du gibier. |
On s'est accordé à dire que dans la: question de ia légalité de la pêche et de. Ja chasse, de la réglementation, les Ca- | nadiens semblaient moins dociles que ! iles Américains.
Cependant, à révélé M. E.-G. Rowe- bottom, de Victoria, représentant au
{
province du Pacifique a dû passer une
eux de la machinerie pour mettre le
poisson en boite aussitôt après la pêche.
Re ee D = A
fâcer: La Nouvelle Loi ne détruit pas
l'Ancienne, mais elle s'en nourrit et la
parfait”. { Un trésor commun à conserver
voÿée. S'il vous plait, notez les nouvelles
dates: le 30 novembre et le 15 décem-
bre. 2 Envoyez les formules remplies au Président du Comité du Concours Na- tional d'Orge, 206 Grain Exchange, Winnipeg, Manitoba.
Publicité canadienne aux Etats-Unis
Ottawa. — L'Office canadien au Tou- risme a l'intention de faire beaucoup de publicité aux Etats-Unis.
Le directeur de l'Office, M. L. Dolan, dit qu’il fera pour au moins $250,000. de publicité aux Etats-Unis d'ici printemps prochain. Il ajoute que cette publicité atteindra 138,000,000 de personnes.
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Baptême:
Marie-Yvette-Antoinette, enfant de M. et Mme D. Fontine a été baptisée le 27 octobre en notre paroisse.
Mme A. St-André est parti pour Edmonton où elle devra suivre des traitements médicaux.
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les uns des autres. .. En particulier, | patriotisme, mais aussi dans un esprit Juifs et Chrétiens ont appris à se re- ide charité chrétienne et de fraternité. garder avec des yeux différents”. ‘Les monastères et les couvents se sont
Le vice-recteur de l'Institut catholi- que continua en faisant l’éloge de la
les temps.
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Sûr comme il l’est, le rat musqué est maintenant mo. delé avec élégance de sorte que les dames lui jettent un oeil d'envie. Les teintures et les mélanges usités lui don- nent Ce charme insoupconné qui en font le favori de tous
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Avant la guerre Résumant ce changement de'ttitude dans les rélations de Chrétiens et Juifs,
sile aux persécutés. Comme résultat. de tout .cela,: quelque. chose de. beaucoup
Monseigñeur Calvet dit: “Dans le passé, plus important s'est produit:. Chrétiens
lèurs relations n'étaient pas toujours marquées d’'aménité., Bien que la bruta- lité de certains conflits ait put étre attribué à des rivalités d'ordre politi- que ou financier, elle trouvait aussi une part de responsabilité dans une certaine étroitesse confessionnelle. Au 19e siècle, la France traversa des heuers de fièvre anti-sémite, et l’Affaire Dreyfus n'est pas si loin de nous.
Les catholiques au secours des Juifs “La guerre a tout chambardeé en dé- truisant la base des anciennes positions, ! qui consistaient en sentiments et res- | sentiments. Parce que les Juifs ont été persécutés par l'Allemagne et poursuivis jusqu'en France de mesures accablantes, ls devinrent sympathiques aux catholi- ques français. Protéger un Juif était l'acte de résistance par excellence. Sau-
ver un Juif de la police nazie, par des |.
moyens ingénieux et hardis, constituait une victoire de la subtilité française sur la lourdeur teutone”.
Mais les relations entre catholiques et juifs, fait remarquer .Monseigneur Calvet, ne se sont pas bornées à édifier un front commun contre les Nazis. Une compréhension plus profonde se fit jour: “Il n'y eut pas un monastère en France, qu’il suive la règle de S. Benoît, de S. Bruno ou de &. François, qui n’ait abrité un Juifs, souvent en le déguisant sous l'habit brun ou Plane d'un moine : profès ou d'un frère convers. On m’a dit que l'un de ces réfugiés fut gardé pen- dant trois ans dans une abbaye trappis- te; on lui avait assigné la charge de cellérier et :i1 accomplit son devoir si
et .Juifs ont découvert qu'ils avaient beaucoup de points en commun. Plu- sieurs préjugés sont disparus. Des deux côtés on le savait avant, mais on ne vient que de découvrir que le passé religieux de chrétiens et juifs vient d’u- ne source commune, la Bible, et que chrétiens et juifs sont les fils d’un mé- me père, Abraham, que les catholiques : appellent “Père” dans la liturgie de la Messe. Il existe, au plus profoné de la’ réalité, une communauté d'âmes que la grande séparation ne réussit pas à ef-
EL
vous ex
lors de l'élection mu
souvenus de leur ancienne tradition d'a- = et quelle civilisation peut offrir
richesse de la spiritualité juive: “Quel
à l'Eomme une substance spirituelle qui égale celle de Moïse, d'Isaïe, de Job et de David?” En plusieurs css, fit observer Monseigenur Calvet, cette spiritualité a conduit des Juifs à se faïre chrétiens. “Cependant, pour le moment, il ne.sem- ble pas que la Judaïsme veuille se con- vertir au Christianisme, mais on s’ef- force d'en arriver à une entente entre Juifs et Catholiques, pour défendre le bien commun, la pensée d'Israël, contre des idéologies qui dégradent la nature de Dieu et la nature de l'homme, en dernière analyse pour préserver le trésor spirituel qui est venu dans le monde par la Bible”.
L'Opinion publique . . . c’est “Vous”
La Chambre de Commerce des Jeunes
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MERCREDI 30 OCTOBRE 1946
—— Fédération Canadienne Française de la Colombie Britannique
Funérailles de M. Elzéar Fraser
Les funérailles de M. Eizéar Fraser,
La Survivance
| Visiteurs de l'Est
Au cours de la ‘in de la semaine, M. et Mme T.-J. La Flèche, d'Edmonton, accompagnés de leurs neveu et nièces de l'Est, allaient visiter Jasper et les
|| décédé le 5 octobre à l'âge de 75 ans, | environs. Ils firent le trajet en automo-
CERCLE CANADIEN-FRANÇAIS DE tran
ont eu lieu le 8 en l'église paroissiale | Pile. À leur retour, M. Atchez La Flèche
CALGARY | ST-JOACHM
Dimanche dernier, à 3 heures de l'a-| M. et Mme Wilfrid Legris ont en ce ‘près-midi, nous avions l’honneur de [moment ja visite de M. Georges Lafor- lrecevoir dans notre modeste église Son | tune de Winnipeg, frère de Mme Legris. ‘Excellence Mgr O. P. Carroll. Vers 2h.l Nous apprenons avec peine que Mlle 150, lès hommes se rendirent au pres-
Paulette Crévolin a pris le chemin de
Page 5.
| LoIN DU FOYER Quand la mort frappe dans
une ville éloignée — durant une visite ou un voyage d'af-
VANCOUVER
Le dimanche 20 octobre, une foule | envahissait la salle Clinton pour assis- !
ter à la soirée qui avait été préparée |
par Je Club Dramatique du Cercle ca- |
4 Chabot; Mme Slater au piano.|de Maillardville. Le convoi funèbre, |€t Mlle Alice La Flèche, de Montréal, AU Cours de Ia soirée le Rév. P. Meek |sous la direction de la Colombia Fune- | ainsi que Mlle Juliette Ouellette, de et le président, M. Goguillon, dirent|ral Home, était suivi d'un grand nom- | Joliette, reprenaient le chemin du re- quelques mots de remerciements et debre de parents et d'amis qui avaient |tour vers l'Est. TIs se sont déclarés en- félicitations à la directrice Mme Lam-|tenu à manifester leur sympathie à la |Chantés de leur séjour ici, et de la ré- bert et à tous ceux qui avaient contri- | famille éprouvée, ception qu'ils reçurent chez leur oncle
ibytère pour former cortège à Son Exc-|l'hôpital. Rien de bien grave, un peu jusqu'à l'église. Après la bénédiction |de surmenage seulement. Elle nous apostolique eut lieu la confirmation lreviendra bientôt gaie et active comme ides 4 enfants "de choeur: Roger et toujours.
René Bénard, Fernand Caron et Mau- rice Caron. Les parrains étaient MM.
faires — tous les arrange- gements funéraires peuvent être faits dans votre milieu propre. Grâce à nos relations nombreuses par tout le pays, nous pouvons voir à tous les détails, transmettre toutes les
Ed Je
Le 26 au soir, quelques amies de Mme !
nadien-français de Vancouver. Ce grou- pe s'est surpassé dans ses efforts pour offrir un programme destiné à satis- faire à tous les goûts. Dans “Sépara- tion drame d'un acte par Mme Cha-
rançon, les rôles de “Lili” et de “Ja-:
quot”, deux aimables vieillards, furent admirablement rendus par Mme G. Lambert et Pierre Vedel. Ces artistes qui ont une aptitude naturelle pour le théâtre reçurent une ovation bien mé- ritée de l'auditoire.
La deuxième pièce “Une Débacle”, farce en un acte, par Mme G. Lambert, était très amusante. Le travesti des ac- teurs était si bien réussi qu’il nous a fallu quelque temps pour reconnaitre nos amis. Les personnages:
Président: Célestin de la Motte: Em- manuel Chouinard;
Mlle Zéhpirine Laframboise: Pierre Ve- del;
Mme Frébénie Latulippe: Aimé Masson
Professeur Tireäquatreépingles: Théo- dore Fraser;
Tanis Sansculottes: Harry Beauregard:
Mme la Comtesse Fautpassifier: Ber- nard Gagnon;
del présenta ensuite les artistes à l'as- ‘Sistance. Le chant de l'hymne national
bué au succès du concert. Pierre Ve-| Le service fut chanté par M. le curé Teck, assisté de MM. les abbés Meunier et Rogers comme diacre et sous-diacre.
O Canada mit fin à une autre belle |La dépouille mortelle fut ensuite portée
soirée. RO %
La soirée sociale de samedi remporta aussi Un très bien,
EG A ES N'oubliez pas la soir, le 3 novembre, à la salle des Fo- restiers, Broadway et Kingsway.
%
Est né le 20 octobre à Mme John Mit- chell (Albertine Claverie) un fils, Jean ‘Robert, Sincères félicitations à M. et Mme Mitchell à l’occasion de la nais- jSance de leur premier enfant.
! FO %
au cimetière “Ocean View” où déjà re- pose en paix le fils de M. Fraser, Eric. Pendant l'inhumation, M. l’abbé Meu-
plein succès, tous s'amusèrent}nier adressa aux assistants quelques
paroles pertinentes. Nombreux sont ceux qui offrirent des
veillée de dimanche | messes, des bouquets spirituels et des
fleurs. Nous avons pu relever les noms suivants:
M. H.-S. Fraser et sa famille: M. et Mme A. Bowen; M. et Mme E. Parent; M. et Mme E. Fraser: Dr et Mme Ro- binson; Dr B. Cannon; M. et Mme J. Wilkinson; M. C. Williams: Mme A. Dubuc; Mme Joanne Fraser; B. C. Dis- tillery; Mile Janet Mcïntosh; Mle
Après une absence de trois semaines | Claire Thibaudeau; Mme R.-J. Thi- le Rév. Père Meek est revenu de la|baudeau: M. et Mme W. Mailloux; M.
lprovince de Québec. EE M. Georges Bérubé est de retour d'un voyage à Montréal où il a visité ses parents pour quelques semaines. Hs ke De passage à Vancouver récemment
et Mme C. Ruskin; Mme L. Mailloux: M. Léon Mailloux; M. J. Bélanger et famille; Dr E. Folka et famille; MM. Paul Mailloux et Lloyd Cook; Mme À. Poitras; Les Chevaliers de Colomb: Soeur Monique d'Ostie, a.sv.: M. et Mme A. Alain; M. et Mme A. Coutu;
Docteur Maxime Cassenoisette: J-B.IM. Alphonse Fournier, Ministre des! M. et Mme J.-E. Fraser ; Mlle Eüna
Tisseur; :
Personnage dans le cadre: Rosario Beauchamp;
M. Ephraime Caouette: Victor Lévêque
Travaux Æublics. Une délégation de quelques membres de la Fédération et des Cercles de Vancouver et de Mail- lardville eurerit le plaisir de causer
Muir; M. et Mme D. Brown; Mille R. Desautels: W.-S. Collisters Ltd.; Mme B. Smith.
À tous ceux: parents, amis, voisins.
Les artistes suivants furent chaleu- |avec M. le Ministre, Ce dernier a sem- | etc. qui l'ont consolée et assistée dans
reusement applaudis:
lble ägréablement surpris de rencon-
l'épreuve, la famille Fraser désire ex-
Solo de violon, “Romance”, Beetho- \trer des compatriotes dans cette ville Primer ses plus vifs remerciements.
ven; “Danse Espagnole”, Sarasati: Ge- rald Solokawsky, au piano: Mme Ca- meron.
Solo de danse: Bertrand Chabot; Mlle Slater au piano.
Récitation: “Conte Provençal”: Dr Gaston Robinson.
Duo “La prière en famille”, “Les Crèpes”: Mme F. Marchand et Victor Lévèque.
Chanson: “Plaisir d'amour”, Marti- ‘ ni; “Bitter sweet”, Noël Coward: Mile
[ÉREIRSE Les Canadiens de la Côte sont toujours heureux de faire des con- Îtacts avec leurs frères de l'Est.
| Æ
| Cordiale bienvenue à M. et à Mme Arthur Dupré, d'Edmonton, Alberta, qui viennent établir domicile à Vancouver. LA
| Finances anglaises
‘ Londres. — La Grande-Bretagne n'est] Mme Pasquier, des Etats-Unis, sont |visité M. et Mme U. Gourdine.
RÉPNSEE CANADIEN-FRANCÇAIS DE;
| MAILLARDVILLE | Il ya quelque temps que nous n’avons pas donné de nouvelles de Maïllardville, | mais nous espérons pouvoir le faire plus régulièrement à l'avenir. 5 Nous avons eu beaucoup de visiteurs pendant l'été, Dernièrement, M. et
C. Marken; accompagnatrice Mme Ca- plus dans l'obligation, en ce moment, de | venus revoir Maillardville. Ils étaient
meron.
Déclamation: “L’orpheline de Paris”: Mme Eva Dionne.
Valse de baliet: Mlle Slater et Ber-
Montreal Furrier
| conclure de nouveaux arrangements a-
jles invités de Mme Girardi. M. et Mme
et tante, où ils ont retrouvé l'atmos- !
À. Boucher, Donat Caron, Adrien Ca-
phère française du Québec. iron et U. Dandurand. Mme Arthur
Nouveau beteau ‘confirmation. Son Excellence était as- missionnaire ‘sistée des RR. PP. Sullivan, Murphy jet de nôtre Rév. curé.
Montréal. -- Les missions oblates du | & % territoire nordique et glacial de la! Deux RR. PP. du Saint-Sacrement Baie d'Hudson seront une fois de plus ;de la maison de Québec se sont arré- ravitaillées par bateau l'été prochain. tés au presbytère en route pour leur Cette nouvelle a été annoncée par Mgr :Paroïisse à Vancouver. Marc Lacroix, vicaire apostolique de la ; SE Baie d'Hudson. Un nouveau navire de! Aussi de passage à li paroisse pour trois cents tonnes remplacera le “M. F.: deux jours, le Rév. P. Legendre, curé Thérèse” qui a sombré en août 1944. ide Tangente, en route pour Vancouver.
5 x ch
M. et Mme 8. Trudel, de Red Deer, sont en visite chez M. et Mme Georges | Simonin. M. Trudel est le frère de : Mme Simonin.
Une autre semaine
Granby, Québec. — Le Canada aura
une semaine de la citoyenneté qu'on célébrera dans tout le pays du 5 au 11 janvier. En cette circonstance on tien- dra des cérémonies dans les principales | villes. C'est ce qu'a annoncé l’hon. Paul , Martin, secrétaire d'Etat, dans un dis- cours prononcé à la Chambre de Com- merce de Granby.
CE M. et Mme E. Boissonnault sont en voyage dans l'Est. M. Boissonnault
se, M. Boïissonnault.
Nouvelles de Calaary
IJ.-L. Jubinville qui sont retournés à
fillette, d'Edmuonton, étaient de passage
!et leur beau-frère, M. et Mme U. Gour- | Meilleur. :
dine. Ces derniers ont aussi eu la visite | # de Miles Antoinette et Jeannette si-| M. le curé a baptisé ;mard, de Cluny. EE % +
Mlle Monique Gourdine, du couvent EUGIER Auclair, et marraine Mme G. de l'Assomption à Edmonton, a passé : Verrier. |quelques jours de congé chez ses pa- rents, M. et Mme Ernest Gourdine, à Didsbury. Ceux-ci ont eu aussi le bon-
à la paroisse, le
HR M. À. Boucher a été retenu une se-
| Lafortune pour une fin de semaine, |né à son emploi. k He # 3% Mme Fred Brodeau, de Cluny, ont | \verture de nos Quarante-Heures. Le
#
ke % # M. Massez, employé du C.P.R. a pris monton, sera le prédicateur pour la cir-
vec des pays d'outre-mer en vue de Pasquier sont le premier couple marié | quelques jours de vacances: il est allé Constance.
nouveaux emprunts, a dit Hugh Dalton, chancelier de l'Echiquier dans une ré- ‘ponse écrite. On lui avait demandé si
profiter du Fonds monétaire mondial et de la Banque internationale pour re- construction et exploitation.
le gouvernement avait l'intention de
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“BONNYVILLE ALTA.
à Maïillardville. CE Beaucoup de nos paroissiens ont été en voromenade dans l'Est. Tous sont revenus bien contents de leur voyage, ‘contents aussi de revenir dans la Co- lombie.
%#
ie É A se
M. Manuel Parent et M. Louis Goyet lont pris garage sur la Brunette. Nous leur souhaitons bon succès et bonne léadee | D *k 3
Roger Parent, à l'hôpital depuis un Le par suite de brulures, prend du mieux. Il est à lhôpital Saint-Paul de Vancouver. Il espère être avec ses pa- rents pour Noël, peut-être avant. Bon courage, Roger.
ÿ # |
M. et Mme Duhamel ont vendu leur maison et en ont acheté une autre sur le Blue Mountain Road.
%
M. Stanley Parent qui nous avait quittés il y à quelque temps, est revenu à Maillardville ayant lui aussi acheté une maison sur le Blue Mountain Road.
Cette semaine nous avons une re- traite prêchée par les Pères Meek et Gauthier, s.s.s. Nous souhaitons que cette retraite soit un bon succès et que tous les paroissiens y assistent et en profitent.
+ % + È
N'oubliez pas la Caisse populaire! Jusqu'à présent ça marche très bien, mais nous acceptons toujours des-nou- veaux membres. Ceux qui veulent en
lfaire partie peuvent s'adresser à M. Victor Muller, secrétaire, qui sera-con- tent de donner tous les renseignements nécessaires, ainsi qu’à M. Goulet qui en est le président. Tous sont les bienve- nus. |
k 4 #
Mme M. Cormier a eu la joie de re- voir sa fille Cécile qu'elle n’avait pas vue depuis dix-sept ans. Restée à Pa- ris pendant l’occupation elle est très
: heureuse d'être de nouveau au Canada qu’elle avait quitté à on2e ans.
+ % + M. et Mme Dubuc, nouvellement arri-
vés, habitent chez M. Napoléon Gau- cher en attendant d'acheter une mai-
son qui leur convienne.
Si vous avez l'intention de ‘venir rester à Maillardville aui est. un centre bien canadien-français, adressez-vous à Mme Joseph Gamache, Blue Moun- itain Road, ou à Mme Cormier, 1111 | Cartier. Il y a dans le moment plusieurs
| maisons à vendre. Profitez-en.
_ Refus russe
Washington. — Le représentant russe de la commission de contrôle alliée en | Bulgarie a refusé de se rendre à une
requête des Etats-Unis qui désiraient let au whist. Il y aura de beaux prix, un ‘3h.45 à 4h.00 pm. — Radio-journal.
s'assurer que les prochaines élections bulgares seraient libres et honnêtes.
i + % Avez-vous lu le bulletin paroissial paru dernièrement? Que pensez-vous
se marier à Rosetown, Sask. Les nou- a
veaux époux, après leur vcéage de no-
ces, sont revenus parmi nous. :
HO ide la réponse de la puce au pou? Si
M. Honoré Gourdine,. de Didsbury, | Vous ne l'avez pas lu, hâtez-vous de est parti le 28 pour aller s'établir à Ed- |VOUS PTOCurer cette copie.
monton où il s’est acheté une propriété. |
Saint-Boniface. Nous les remercions | président: Suzanne Blais; . . M. et Mme Ubald Hurtubise et leur Pour la grande part qu'ils ont prise à | Berthe Latour; trésorier: Albert Ké- mique n'est pas une arme de paix. toutes les activités de notre paroisse, | roack: comité social: Jean Burger, Jac- dernièrement à Calgary, chez leur soeur ! et nous leur souhaitons ce qu'il y a de|ques Barbeau; comité sportif: Léo Le-
D. Bonin, édifice Lemarchand, se réu- nissajient chez elle pour fêter son 75ème
‘AMaïin, ayant pour marraine Mme A. lanniversaire de naissance, On s'amusa Caron, a aussi reçu le sacrement de fort bien, se plaisant à remémorer les
événements les plus importants et les plus intéressants de sa vie.
Un succulent réveillon fut servi sur une table bien décorée, ayant au centre un joli gâteau de fête, piqué des tra- ditionnelles chandelles.
On. se sépara en souhaitant à la chère amie, dont la santé est superbe, de devenir centenaire,
F O4
Mme P. Poirier, de la ll4e rue, vient
d'arriver d’un voyage dans l'Est.
Les leunes de Saint-Joachim
Plusieurs jeunes de notre paroisse se
profitera peut-être de son voyage pour | réunissaient dimanche le 29 septem- l'faire la chasse à l'orignal. Bonne chas- | bre afin de réorganiser le club pour les
jeunes de 16 ans ou plus. Sous l'habile direction du Rév. Père
La semaine passée, nous avons dit | Forestier nous commençons l'assemblée “aurevoir à nos jeunes amis M. et Mme |par l'élection de l'Exécutif.
Président: Roland Lachambre; vice- secrétaire:
clair; comité ‘éducationnel: Eugénie Gagnon; comité dramatique: François Barbeau, Paul Rocque, Léger Roy;
Après quelques petites discussions, Jacques Barbeau nous égaya avec ses jeux intéressants.
Nous avons décidé d’avoir une soirée
maine à domicile paur cause de ma- [sociale (Halloween Party), le 3 novem- heur d’avoir avec eux Mme Gübert ladie. Il va depuis mieux et est retour- |bre. Tous les jeunes de la paroisse sont !cordialement invités. Beaucoup de plai-
sir est promis à tous ceux qui assiste-
Dimanche prochain aura lieu }l'ou- {ront.
L'assemblée se termina par un déli-
IRév. Père L.-O. Fournier, o.mi., d'Ed- |cieux goûter.
{ il
i20 octobre, Simon, enfant de M. et Mme | comité de publicité: Adrien Lachambre, | c Henri Bonnet. Parrain par procuration: | Pauline Thibault.
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La bombe n'est pas une arme de paix
New-York. — La bombe atomique est sans utilité comme arme politique et comme moyen de prévention d’une autre guerre”. C'est ce que déclarait le pro- fesseur arold-C. Urey, spécialiste de la bombe atomique, et ancien prix Nobel, à un diner commémorant la naissance d'Alfred Nobel. Selon M. Urey, le gou- vernement mondial est la seule solution susceptible de prévenir un autre conflit. Les professeurs de l’Université de Chi- cago sont aussi d'avis que la bombe ato-
——_———_—__ ——__—_—__—_—_—
Excellente récolte
Halifax. — En Nouvelle-Ecosse, la ré- olte de pommes a été la plus considé- rable depuis sept ans.
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LA SALLE, Québec, P. Q.
Nous lui souhaitons tout le succès pos- Sible. Il était bien connu ici, à Calgary.
Club La Salle
(IMMACULEE-CONCEPTION)
Au delà d’une centaine de jeunes gens se rassemblaient dans la salle paroissiale dimanche dernier pour y cé- lébrer l‘“‘Halloween”. Afin de mettre
tout le monde dans l'esprit de la fête, |
la salle qui attendait les visiteurs avait été décorée de lanternes et de citrouil- les illuminées et arrangées en petits passages remplis de guêtes-apens et de formes humaines bourrées de paille qui pendaient au plafond. Le diable y était même personnifié et se chargeait de mettre tous les visiteurs à leur aise. Après un voyage à travers ce monde macabre, il y eut plusieurs jeux et concours qui amusérent , autant les spectateurs que les concurrents. Après la partie récréative, un goûter fut servi par le comité, composé de l'exécutif et du comité social qui étaient en charge de Iæ soirée. | re RU … Avant de terminer il y‘eut le tirage pour un Bon de cinquañte'dollars qui fut gagné par M. J:R.-C. Dowdell. "Le prix pour avoir choisi le numéro gagnant fut remporté par Mle Gil- berte Tremblay. ce La prochaine réunion du club a été fixée au 17 novembre. A cette occasion notre infatiguable directeur, M. le curé Ketchen se charge de nous procurer un programme qui sera des plus intéres- sants et que personne ne devra man- quer. ‘
L'immaculée- Conception
Vendredi, samedi et dimanche der- nier nous avions les Quarante-Heures. Les instructions furent données par le Révérend Père Berthold, ofm., du Monastère des Pères Franciscains, Ed- monton-nord. Il y eut une belle assis- tance à tous les exercices tenus durant ces jours. |
A une réunion de l'Exécutif de la Congrégation des Dames de Sainte- Anne tenue la semaine dernière les
‘[suivantes furent choisies comme con- seillères: Mmes J.-O. Pilon, L. Caouet te, C. Faure et J. Gravelle. |
Les Dames sont à faire les prépara- tifs pour la Ste-Catherine. A cette ac- casion, il y aura une partie de cartes dans la salle du Sacré-Coeur, dimanche le 24 novembre. On y jouera au bridge
concert intéressant et de la tire pour |tous. :
——— Demandés
Pour combattre la contrebande
Londres. — Il ne se passe pas de mois ‘Fi sans que radar ne soit adapté à de À nouveaux usages en Angleterre. Les ve- dettes des douanes anglaises sont au-'E ijourd'hui équipées d'appareils radar D | pour combattre la contrebande autour : Îdes côtes des Iles Britanniques. On sait. # laque radar pénètre le brouillard le plus : ñ épais; ce sera donc une arme des plus 5 lutiles dans la lutte contre les contre- sn bandiers et leurs méthodes.
IL EST
André COULOMBE Agent à Falher
. | CBK, 540 klcs. — Emissions —— pour la semaine du 4 au 9 novembre.
L’horaire est donné en heure normale des montagnes.
Lundi 4 novembre
4h.00 à 4h.15 p.m. — La Chanson française. :
4h.15 à 4h.30 p.m. —- La Fiancée du Commando.
4h.30 à 4h.45 pm. — Un Homme et son Péché.
4h.45 à 5h00 pm. — Radio-journal.
Mardi 5 novembre
4h.00 à 4h.15 p.m. — La Chanson française.
4h.15 à 4h.45 p.m. — Céleste et Valentin |
4h.45 à 5h.00 p.m. — Radio-journal.
“Dame Renommée”
Mercredi 6 novembre 4h.00 à 4h.15 pm. — Musique et Litté-
rature. [4h15 à 4h30 pm. — La Fiancée du | | Commando. | a fait de la maison T.-J, LA Fe nait p.m. — Un Homme et son FLECHE, la maison du bon
4h45 à 5h.00 p.m. — Radio-journal, goût, de l'élégance et de l’é-
conomie. Joignez-vous aux
Jeudi 7? novembre
4h.00 à 4h.15 p.m. — Prenons le Thé. 4h.15 à 4h.45 p.m. — Les Voix du Pays. 4h.45 à 5h.00 p.m. — Radio-journal.
nombreux clients qui ont
attiré à cette maison cana-
Vendredi 8 novembre
dienne-française une aussi 4h.00 à 4h15 pm. — La Chanson
française. | bonne réputation. [4h15 à 4h.30 p.m. — La Fiancée du
Commando. 4h.30 à 4h.45 p.m. — Un Homme et son
Péché. :
‘4h.45 à 5h.00 p.m. — Radio-journal. Î
iSamedi 9 novembre ° e ‘8h.00 à 3h.15 p.m. — La Bonne Chanson. 8h. 15 à 3h. 45 pm.—Questionnaire de la | Jeunesse.
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Lettre ouverte
Augmenter le capital social d nos caisses populaires
A l'heure présente, l'un des points faibles de l'administration de nos cais- ses Desjardins, de celles de la campa- gne surtout, c'est leur capital social.
Dans une foule de cas, il n'est pas assez élevé.
Avoir sept mille dollars de capital social, pour ur actif de 70 mille, de quinze cent pour un actif de 40 mille, de six mille pour actif de 90 mille, de douze mille pour un actif de 100 mille, de onze mille pour un actif de 150 mille, ce n’est pas suffisant.
Je vous le dis, sans reproche, je crois, chers amis, que vous n'attirez pas as- sez l'attention de vos sociétaires sur ce point important. Vous vous contentez trop vous-mêmes d’une part par so- ciétaire, et, vos gens aussi.
Je comprends fort bien que, du point de vue “profit nets”, il vaut mieux pour votre caisse, avoir un petit capital. Il exige moins de dépenses pour le paie- ment du “boni”’; mais, il y à d’autres
e :
vente quoi! | Autre cas. Un char de moulée ali-; mentaire va se distribuer à trés bon compte aux membres de sa coopérative, mais, argent comptant. Et Baptiste | n'en à pas. .. | S'il a à sa caisse $50, $100 ou $200 de | parts sociales, il pourra y emprunter, : avec cette garantie qu'il s’est créée Jui- méme. Ii aura un crédit d'exploitation ! rapide, peu coûteux et souple. | Ne croyez-vous pas que vous Avez 1è un travail de propagande superbe à faire? Si seulement vous ameniez Sac
de vos sociétaires adultes à prendre une part sociale de plus chaque année. ..
En fortifiant re capital social de vos caisses respectives, vous travailleriez à guérir deux de nos plaies sociales que M. l'abbé Desmarchais, propagandiste des caisses de Montréal, signalait dans: une récente causerie: “Le gaspillage et l'individualisme."”
|.
& je
nu gt On voit ici des
Le prix du pain
Toronto. — M. Gardiner, ministre de
Multiplication des
hybrides de maïs à t Division des plantes fourragères, Ferme expéri Ces hybrides seront croisés pour produire La semence obtenue sera employée pour terminer le rendement et d’autres facteurs. en effectuant ce croisement dans la serre.
finas : : h ; L'un fait ses ravages surtout chez les a cn A ES" presque TADARES |menter, quand le fédéral supprimera la pelées à faire plus de prêts hypothécai- | La Caisse vpopulaire lutte directe- | du nr io RS FF. ment contre ces deux maux. AU 85 nt ce qui arrivera”, a déclaré M. Gar-
Or, pour consentir ces prêts, il fau- pillage, elle oppose l'économie. 4 l'indi- : diner à la Presse canadienne. Il a a- dra à nos caisses, vous le comprenez
ne HEUUR i vidualisme, elle oppose la coopération. : uts que la durée de la présente régie bien, un capital stable, plus considé-
£ : sk. «7e : Î Et : Cab Hnugte l'avenir est Jens la | du blé peut être de trois à six mois.
rable. A moins que vous n'organisiez coopération”. Organisons tout d’abord
un service de dépôts à termes de 1, 2,
des coopératives d'épargne et de sa
facteurs à considérer. . Ainsi, de plus en plus, nos caisses vieilles de quelques années seront ap-
3 ou 5 ans, comment pourrez-vous l’ob- |et nous pourrons former des coopéreti- tenir? ves d'achat et de consommation.
Sans doute, le service d'établissement | Vous tous, chers amis qui m'écoutez, des jeunes finira par donner plus de |vous avez votre Caisse au même titre fixité à un certain capital, mais quand [que vous avez votre paroisse et votre | pourra-t-il opérer efficacement? | famille.
Unc autre raison encore milite en, Elle est vôtre, parce que vous l'avez faveur de l'augmentation de votre ca- ‘édifiée de vos deniers. pital social: celle d'un crédit d'exploi-! Elle est vôtre, parce que vous veillez. tation pour des cultivateurs. | vous-mêmes à sa bonne administration.
T1 s'impose. Il le faut souple, prompt,| Œlles est vôtre, parce qu’elle vous :tout, ils rayonnaient Ia vie catholique. assez rapide pour permettre aux mem- : inspire confiance dans la lutte écono- | bres d’une coopérative de consomma-.mique présente. tion d'acheter au comptant et de bé-' Elle est vôtre, elle vous appartient. néficier ainsi de tous les avantages de Sachez rendre productif ce capital. V}chômage et notre capital humain a leur coopérative. Au-dessus des querelles politiques, au coulé vers les Etats-Unis. Et l'on ne
Je m'explique. delà des rancunes personnelles et des lcomprenait pas que la conquête des
Emprunt fédéral
Les ventes des obligations d'épargne âu Canada ont dépassé le chiffre de $200,000,000 pour les 11 premiers jours ide la campagne et s'élèvent à $200,-
599,800 soit $17,610,900 de plus que le itotal précédent.
I1 y eut, hélas! à cause de Ia coupa- ‘ble imprévoyance des chefs — ou des
Tout sociétaire de caisse Desjardins susceptibilités, travaillons de concert à ‘“Terres neuves” aurait sauvegardé nos |
peut emprunter, sans caution, de 70. p.c. | fortifier et à activer cet organisme éco- lfamilles et favorisé la prospérité. à 90 pc. de ses parts sociales acquittées. nomique pour le plus grand bien de no- | I1 faudra donc nous le rappeler, nous Prenons un cas concret. Baptiste :tre groupe ethnique et de notre pays. ‘avons été et nous serons riches et puis-
tombe malade. Il lui faut $100 pour | Chers amis, luttons ensemble contre lsants, non pas tant par le commerce ! t
payer ses frais d’hospitalisation. Ale mal signalé par M. l'abbé Desmar- let l'industrie que par la terre et la vie crédit, ça lui en coûterait $150. \chais, en travaillant à augmenter le ca-'
Il a des animaux à vendre. Ils ne pital social de nos Caisses Desjardins. sont pas encore prêts pour le marché. | Louis ARNEAU
S'i les vend, ce sera à perte, une mé- (Revue Desjardinsq
familiale intense. C’est pourquoi, je vous le dis, la terre, il faut la garder pour garder nos familles.
—La terre, elle rous à abrités. Je PAIE veux dire qu’elle nous a fourni un em- placement, un lieu sûr pour bâtir une
; ë e ‘maison solide, large, capable d'abriter ad terre gar en ne es am! OS bonne douzaine d'enfants. Nous L pu : jdevrions comprendre d'autant mieux ce
: … [bienfait que l’espace vital se fait si rare travail, du lever au coucher du soleil. ‘dans les villes surpeuplées.
Et malgré tout, elle reste invitante. Elle |
Causerie du R.P. A. Poulin, s.j, au Congrès de l’Union catholique des Cul- tivateurs.
Le plus bel éloge que l’on puisse faire de la terre, c'est de dire qu’elle est la meilleure gardienne des familles. Terre et famille sont comme deux noms qui s'invitent, qui se marient et qui fruc- tifient au centuple. La famille cherche une terre pour y vivre et prospérer. La terre, à son tour, se réjouit de posséder une famille pour la stabiliser et la pro- téger.
Tous ceux qui sont restés fidèles à la terre ont, en général, conservé leur
k La terre, celle que les colons impré- veut Se: couvrir de foyers nouveaux et voyants ou plus souvent celle que les s'enrichir de familles nombreuses. lcompagnies forestières n'ont pas mise
La terre, la connaissez-vous bien? ; ;; cette terre fertile a produit des
Lui faites-vous de la propagande? Ne |éjver des murs et des toits. de l’érable vous est-il Le arrivé au contraire un ‘pour faire des planchers, des lits, des douter? Ne l’avez-vous pas accusée d'ê Lerceaux, des chaises, des charrues et tre avare et de ne pas vous payer assez? Îdes outils, du bon bois franc pour faire Et combien d'autres devraient porter | 4: bon bois de chauffage. le remords de l'avoir désertée injuste- C’est encore cette même terre géné- ment et imprudemment attirés qu'ils é-reuse qui se couvre de verdure et de taient par la vie momentanément plus ‘fleurs pour égayer les familles qui sont he des villes, Malgré tout et plus que jrestées sensibles à la propreté et à ia foyer dans Jes traditions chrétiennes et jJamais, il faut s'attacher à la terre. Et lheauté. C’est pourquoi je vous le dis, la canadiennes-françaises. VAR donne Gex FRIsORs très simples, Iterre, il faut la garder pour garder nos Parlant d’une visite à travers le Que- mais très convaincantes: la terre, il families. bec et l'Ontario, le R.P. Poulin conti- se la garder pour garder nos pee
—La terre, elle nous à nourris.
nue: La terre, il faut la multiplier pour mul- Avouons, sans regret, qu'elle n'a peut-
Trois tableaux \tiplier nos familles. Après quoi, nous ti-|at.. pas donné aux habitants une nour-
De cette tournée, il nous reste à l’es- [rerons une conclusion qui sera comme | \iture aussi délicate, aussi variée que prit comme trois immenses tableaux: un programme d'action nécessaire et']; cuisine moderne des villes. celui des forêts, celui des mines et urgente. celui des terres cultivées. La terre, il faut la garder pour
Les forêts, elles sont, en bonne partie, garder nos familles ou concédées à des étrangers qui s'enri- chissent à nos dépens, ou possédées par le gouvernement et depuis trop long- temps inexploitées par les nôtres, ou brülées tristement.
Les mines, elles appartiennent pres- que toutes à des étrangers qui les ex- ploitent en s’enrichissant eux aussi à nos dépens; mais elles sont toujours creusées par les nôtres qui y gagnent parfois des salaires alléchants mais vite gaspillés, par les nôtres qui y perdent souvent leur santé.
Les terres, ou, si vous préférez, les paroisses, elles sont ouvertes courageu- sement par les colons du bas de Québec de Chicoutimi, de la Beauce et de Dor-
Mais la terre avait cet avantage d’as- surer les trois repas. js ‘ Nos grands-pères et nos grand’mères
—La terre a vu naître notre race.l y ont parlé, il est vrai, des temps Les familles, venues de France Pour Hérojques d'autrefois où l'on se conten- vivre en Canada, s'établirent sur des {it de pain d'orge, de galette de sarra- terres et se groupèrent autour des clo-|;jn, qe lard salé. Mais on pouvait pres- chers. Il n'en vint pas comme.il aurait que toujours ajouter le lait et la cré-
dû er venir. Les rois de France Süi- me, Je beurre et les oeufs et les légu- vaient une politique de guerre. alors es frais, poussés dans le jardin.
qu'ils auraient dû adopter une politique! Dans cse temps-là, on ne parlait pas de colonisation. de chocolat, de crème glacée, de Coca A la conquête anglaise, en 1760, bon |Gola, et c'était mieux. nombre des familles nobles retournè-| Bänissons le ciel! La nourriture, dans rent en France. La population baissa à ‘nos familles rurales, en plus d'être 60,000 habitants. Si nos ancêtres Ont ,bondante, était saine: les santés de- survécu et résisté à l'envahissement ;jouraient plus solides et les nerfs s’é- anglais, c'est que les familles de colons |bujisaient moins vite, parce qu'il fai-
et de cultivateurs se sont comme sou- isait bon de vivre au contact de la terre dées à la terre. Et chaque terre devint |nourricière. C’est pourquoi je vous le chester: terres fécondes où se sont en- Une source de survivance, de rayonne- | Gjs, la terre, il faut la garder pour racinés des cultivateurs persévérants et ment, de pacifique revanche. C’est garder nos familles.
progressifs, où sont nés et naissent en- Pourquoi, je vous le dis, la terre, il faut) La terre, elle nous garde dans une core nombreux les enfants, notre meil- ila garder pour garder nos familles. leur capital.
Le dernier tableau
1
' lvie normale. Nous ne que ceux qui ne —La terre, elle à vu ndir notre! i
, gra vivent pas sur la terre vivent une vie
race, Les colons d'autrefois colonisè- 'négessairement anormale et comme C'est seulement dans ce dernier ta-|rent non seulement les rives du fleuve désaxée. La vie en ville existe et des
bleau, celui de la terre, que le Canadien Saint-Laurent, mais ils ouvrirent des milliers de personnes la vivent de façon
français figure en propriétaire, en hom-|lterres vers les régions du Saguenay, exemplaire.
me libre, et seulement là il nous appa- {vers la Beauce, vers les Cantons de,
rait comme vraiment heureux. Est. Plus tard, nos habitants firent pour trouver le malheur et la pauvre- La terre, c’est notre richesse, notre l'assaut des Laurentides vers Mont- té, qui auraient vécu humainement et
force, notre nourriture et le salut de|Laurier. Tout récemment, ils décou-‘chrétiennement, eux et leur famille, |
nos familles. La terre reste toujours la jvraient lAbitibi.
s'ils étaient demeurés fidèles à la terre. même. Elle ne donne pas de fortune tou-! Partout, ils jalonnaient leurs conquëé-
Une vie normale
te faite, mais elle exige du courage et du tes d'églises et d'écoles françaises. Par- Pour vivre une vie normale, il faut cilement au ciel. C'est là un des avan-"
traitres — politiques, des périodes de |
Lui gardez-vous toute votre confiance? ibois variés: du pin, de l'épinette pour |
La Survivance
DOVE
croisement unique dans une serre à la mentale centrale, Ottawa. des hybrides à croisement double et les essais dans le champ afin de dé- On épargne une année de travail
Projet d'irrigation pour l'Alkerta
Lethbridge, Alberta. — Le Canada entenû bien se servir entièrement de la part qui lui a été faite des rivières in- ternationales Ste-Marie et Milk et de [ieurs tributaires et il a pris des mesures ,pour en avertir les Etats-Unis, déclarait jen substance M. C.-D. Howe, minis- tre de la reconstruction et des appro- visionnements, su cours d’une causerie
sur “l'irrigation dans l’ouest canadien” !
aw’il prononçait devant les membres de la chambre de commerce de Lethbriäge. Jusqu'à présent, il ne s’est servi que de pour cent de la part des eaux qui lui avait été allouée dans ces deux rivières. | Afin d'utiliser toute l’eau de ces rivié- Îres à laquelle le Canada a droit, on a créé une quantité de réservoirs, dont le plus grand, connu sous le nom de réservoir Ste-Marie, doit être construit dans la rivière Ste-Marie, à six milles au nord-ouest de Spring Coulée.
M. Howe a souligné que la première
appropriation importante de fonds pour {des travaux publics, une fois la guerre |terminée, a été le crédit initial destiné à l’entreprise des rivières Ste-Marie et Milk. On n'a pas perdu de temps dans la préparation des plans et dans l’exé- lcution des travaux de cinstruction, dit- il. , læ projet, dit encore M. Howe, est un des plus vastes jamais entrepris dans ouest du Canada et il présente ldes problèmes en génie civil difficiles à régler. Les travaux d’endiguement pour repousser les eaux, travaux qui sont déjà commencés, créeront un Jac de aquinze milles de long et de six milles de large, soit plusieurs fois la grandeur du lac au Parc les lacs Wa- terton. Ce réservoir contiendra quelque ; 300,000 pieds d'eau et, à l’aide de neuf autres réservoirs qui ajouteront 467,000 pieds d’eau, permettra Ie plein usage ,de la partie canadienne des eaux cou- rantes internationales.
Le raïtionnement en Grande-Bretagne
Hastings, Angleterre. — Le ministre de ‘l'Alimentation, John Strachey, discu- tant les chances Ge mettre fin au ra- | tionnement, à une conférence du Con- seil national des Ouvrières, a dit qu'a- ivant de pouvoir modifier le rationne- ment de toute denrée alimentaire il ‘faudra accumuler des approvisionne- ments beaucoup plus considérables «qu'avant la guerre — 30 ou 40 pour 100 .de plus, peut-être, dans certains cas. l
Î “habiter un foyer accueillant, aéré, et inon pas un taudis empesté. Or, pour un taudis que l’on peut trouver à la cam- pagne, on en découvre des douzaines en ville qui centaminent les âmes et les santés. | La vie normale, elle existe dans un foyer où le travail assure le pain quoti- dien. En ces dernières années, les fa- , milles ont trouvé du travail en abon- dance dans les villes; mais déjà le chômage a commencé. On parle de 10,000 chômeurs à Québec et de 25,000 à Montréal. Vie anormale pour toutes ces personnes qui cherchent un em- ploi, dépensant rapidement leurs é- pargnes, et surtout perdant . courage ldans une vie d’inaction. Sur la terre, le travail ne manquera jamais aux cul- tivateurs industrieux et progressifs. Dans ce travail,. l'habitant, s'il ne trouve pas immédiatement la richesse, goûter du moins la joie d’une vie plus
calme, mieux assurés du lendemain. I1|
va sans dire que nous ne refusons pas aux cultivateurs le légitime désir des perfectionnements modernes. Mais plus à l'abri des sollicitations de la ville, ü évitera plus facilement la vie de façade,
Mais combien ont émigré en ville lle faux luxe et les dépenses exagérées. | . C'est pourquoi je vous le répète, 18 | ;espect ddr
terre, il faut la garder pour garder nos ‘familles.
Gardienne de la moralité
| La terre, elle nous conduit plus fa-
° #
LS ELLE ELLE ELLE LADA LL LOU L UT) Roman historique canadien
Charles et Eva
Par Joseph
rue Lagauchetière, Montréai-1. ETELECELEECELECOCELECELLEECE LEE CO CE COCCLETEEL TE
CTI EEE TENTE
Nous avons laissé M. de Mantet à l'entrée de la ville. Au signal qu'il avait donné, ses hommes avaient commencé
Publié avec l'autorisation des Editeurs: Les Editions Lumen, 494 ouest,
12 £ #
MARMETTE
Lo
tourner la tête aux assaillants. C'était un Canadien qui apportait une échelle. Arrêtez un instant, cria M. de Man-
leur oeuvre de destruction, en forçant tet d'une voix qui fut entendue de tous.
les portes, massacrant ceux qui leur
Que.les vingt meilleurs tireurs s'APPrTO-
opposaient résistance, et livrant ensuite |chent, continua-t-il sur un ton moins
leurs habitations aux flammes.
Comme les habitants étaient surpris | feu quand ans les bras du sommeil, les assaillants le bas de cette e rencontrèrent d’abord que peu de Comme les assiégés vont probablement
la el
élevé. Bien, mes gars! soyez prêts à faire échelle sera appliquée sur fenêtre du seconQ étage.
résistance et saccagèrent, dans l'espace ouvrir les volets pour repousser l'échelle,
d'une demi-heure, plus de la moitié des faites feu sur eux
habitants de ia place, ne laissant der
tous à la fois et visez juste. Que ceux qui sont près de la porte
rière eux que ruines, épouvante et mort. lattendent que quelques-uns des nôtres
M. d'Ailleboust de Mantet se trou- soient entrés par la fenêtre au moyÿen vait à la tête d'une cinquantaine d'hom- de l'échelle. Allons! ferme, et ils sont mes (les autres s'étant dispersés de côté à nous!
et d'autre), quand il arriva auprès d’une
s'avança à la tête de sa troupe, sans
Ces ordres furent donnés avec un ad-
maison de pierre à deux étages dont les mirable sang-froid et exécutés de mé- volets étaient fermés, et à l'intérieur de |me. Le premier qui s'élança sur l'échelle laquelle tout semblait dormir. Trompé | fut Charles Dupuis; une dizaine d'hom- par ce calme apparent, le commandant |mes le suivaient de près.
La tête de Charles était presque à la
beaucoup de précautions, pour faire su-|hauteur du bas de la fenêtre quand les bir à cette habitation le même sort|volets qui la défendaient s’ouvrirent
qu'aux äutres. Les assaillants n’en é-|avec fracas. Mais au même instant vingt taient plus qu’à une quinzaine de pas, | coups de feu, habilement tirés, partirent quand les volets de cette demeure, Si]d'en bas et mirent hors de combat ceux
| |
M. de Montigny.
|
$
[le siège en régle de la place.
|
Alors, suivi de ses gens, il rétrograda | mencèrent a gravir les degrés de l’es- jusqu’au lieu qu'il leur avait mentionné. | calier.
Bientôt après, M. Lemoine de Sainte-
retardataires vinrent renforcer le gr0s
mes à ses ordres.
Lorsque les armes furent chargées et les hommes alignés, le commandant — [ayant à ses côtés MM. Lemoine de
Sainte-Hélène, LeMoine d’Iberville, Le- Bert du Chêne et d’Arpentigny — don- ina le signal de l'attaque. Tous partirent |comme un trait en poussant des cris en Passe desquels les hurlements de l'ouragan étaient des sons harmonieux.
C'est alors que Charles Dupuis rejoi- gnit ses compagnons et vint se-placer à
côté des jeunes gentilshommes dont |nous venons de mentionner les noms.
Assaillis comme la première fois par une volée meurtrière, les Canadiens n’en arrivèrent pas moins jusqu'au pied de la maison fortifiée sans rompre leurs rangs.
Ce nouveau genre de fort était défen- du par une soixantaine d'hommes dé- sespérés et résolus à se faire massacrer jusqu’au dernier plutôt que de se rendre. Bien qu’en nombre inférieur, leur posi- ition étaît cependant, pour le moment, plus avantageuse que celle des Cana- diens. Derrière les murailles où les coups de ces derniers ne pouvaient les attein- dre, ils faisaient pleuvoir sur eux une grêle de projectiles de toutes sortes. Les assiégés s'étaient retranchés dans le se- cond étage, les volets en fer du premier étant hermétiquement clos avec des
{barres de même métal; tandis que l’uni-
que porte de chêne qui fermait l'entrée de la maison était solidement verrouil- lée et harricadée. ‘ Les assiégeants étaient ainsi exposés au feu de leurs ennemis, sans pouvoir les atteindr,e, depuis près d’un quart d'heure, quand un cri de triomphe, poussé par ceux qui étaient près de la porte, annonça qu'elle venait @e céder. Au même instant, une seconde exclama- tion joyeuse qui venait d'en arrière fit
tages qui doit nous faire le plus appré- cier ia terre gardienne des familles et de la moralité. Les cultivateurs qui vi- vent tranquilles et laborieux sur leur | terre, n'ont pas le coeur rempli de dé- sirs extravagants. Leur vie n'est pas exempte de tout danger moral, mais l’atmosphère dans laquelle ils vivent eux et leurs enfants est autrement plus saine qu'en ville.
Les enfants en particulier ignorent les tentations du cinéma, les flâneries idans les ruelles, les compagnonnages louches dans les fonds de cour. La va- [eus de délinquence juvénile, l'un des problèmes les plus aigus en ville, ne ‘déferle pratiquement pas sur la cam- pagne. :
C'est que, dans les familles de la campagne, à cause des circonstances plus favorables, la foi est mieux con- :servée dans les familles: mieux con- servés aussi le respect du prêtre et le aditions chrétiennes qui ont fait la force” de nos foyers.
Cet esprit de travail, de simplicité
È
l
ï
(suite à la page 7)
paisible en apparence, s'ouvrirent subi-|des assiégés placés à Fembrasure de la
s + MERCREDI 30 OCTOBRE 1946 cherche à frapper, à frapper toujours sur ce qui s'oppose à ses efforts,
Ce fut une épouvantable mêlée, une orrible boucherie, On n'entendait que'
le bruit des casse-tête qui fracassaient les crânes, que le râle de ces Mourants sublimes, que les dernières imprécations qu'ils lançaient, en expirant, à leurs vainqueurs.
Une demi-heure après, cette tuerle finissait par Ja mort. du dernier des as. 'siégés. | Les assaillants étaient vainqueurs mais leurs pertes étaient considérables Plus de trente Canadiens et sauvages étaient tués ou blessés,
On incendia la maison et le feu achp. va bientôt ceux auxquels le fer avai laissé un souffle de vie. Les vainqueurs continuèrent ensuite leur oeuvre dévas. tatrice.
“Deux maisons seulement furent 6. pargnées, dit M. Garneau dans son “Histoire du Canada”, celle où l'on a- vait transporté M. de Montigny et celle du Capitaine Sander, dont l'épouse avait autrefois généreusement accueil quelques prisonniers français, Une soixantaine de vieillards, de femmes et d'enfants échappèrent à la première furie des assaïllants; vingt-sept furent amenés en captivité. Les autres se san. vèrent à moitié nus vers Albany”
Ce que ces pauvres créatures souffri. rent durant cette nuit terrible, au milieu des tourbillons de neige et par un froid intense, dut être épouvantable, Vinet. cinq de ces malheureuses victimes se gelèrent des membres dans leur fuite. -
Quelques heures plus tard, les Cana- diens et leurs alliés ayant reformé leurs rangs éclaircis par la lutte de ïa nuit,
tement pour livrer passage à une fu- fenêtre. Charles entendit les balles si- rieuse décharge de mousqueterie qui tua |fler à ses oreilles et sauta intrépide en et blessa plusieurs Canadiens. Ces der-|dedans de la place. Un instant il fut niers, se voyant surpris, poussèrent des {seul et échappa comme par miracle aux |cris de rage et bondirent en avant. Mais [coups sans nombre dirigés contre lui. lune seconde décharge, plus meurtrière |Le sabre d’une main, un pistolet de encore que la première, les arrêta dans | l’autre, il était beau à voir notre héros, leur course. C’est alors que fut blessé |]a figure noircie de poudre et les yeux
Il ne sert à rien de nous faire ha-|Chacun de ses coups portait la mort. icher ici, cria M. de Mantet d'une voiX | Bientôt rejoint par quelques hardis Ca- tonnante: mettons-nous un instant à |nadiens, il se mit à leur tête et força les : l'abri des projectiles derrière cette mai-| assiégés à reculer jusqu’à la tête d’un, La lune se montra un instant entre son, à quelques pas de nous. Je vais en- | escalier qui communiquait avec le pre-i deux nuages; puis, comme effrayée à la voyer des hommes par la ville afin de | mier étage. En ce moment, ceux qui é- ramener les autres. Quand M. de Ste- |taient restés dans la rue prés de la porte ; Hélène nous aura rejoints, nous 1erOnS | achevérent d'enlever les objets à l'âide sombres vapeurs.
Hélène, instruit de ce qui venait de se | feux, se défendirent avec la rage du dé- passer, arrive à son secours, amenant |sespoir. Ils voyaient bien que tout était | avec lui une vingtaine de Canadiens et | fini et que la dernière action qu’il leur une cinquantaine de Hurons. Plusieurs lrestait à faire était de bien mourir.
‘et de foi rend le cultivateur plus fidèle |
se mirent en marche pour revenir en Canada.
À larrière-garde marchaient Charles Dupuis et Thomas Fournier; le premier portant dans ses bras quelque chose qui avait la forme d'un être humain.
La tempête avait cessé, tout dans la nature avait un calme effrayant. Les lueurs incertaines de l'incendie qui a- chevait de consumer les dernièers mai- sons de Schenectady, jetaient une lu- mière blafarde sur les lieux d’alentour.
semblables à deux charbons ardents.
| vue de tant de ruines et de carnage, elle \ disparut aüssitôt derrière un rideau de desquels on l'avait barricadée et com-} Quand les Canadiens eurent fait en. : viron une demi-lieue, ils se retournérent ‘et ne virent plus, à la place du bourg Les assiégés, pris alors entre deux | qui existait quelques heures auparavant, | que des lueurs douteuses et fugitives se confondant avec les pâles clartés de Yaurore qui doraient l'horizon. Les vic- times de Lachine étaient vengées.
(à suivre)
Alors cômmença Fune de ces etfroya- |
de l'expédition et M. de Mantet se WOu-|Lles luttes où l’homme emporté, exalté, ; N.B.—La semaine prochaine: “La re- va avoir environ cent cinquante hom- fn’a plus l'instinct de la conservation et : traite”.
ELECTIONS MUNICIPALES — 1946
Il est par les présentes donné avis que le scrutin pour l'élection du Maire, des Echevins et des Commissaires d'école aura lieu
MERCREDI, LE 6 NOVEMBRE 1946 de 8:30 hres du matin à 7:20 hres du soir aux places suivantes:
District sis au nord de ja rivière
POLL No.
1—Calder Community Hall, 12715 123 St 2—Garage, 13150 97 St. .............. 3—Eastwood Schoo!, 81 St., 120 Ave. 4--North Edm. School, 128 Ave., 69 St,
5—Apartment 4 Hut 23, Camp 550, 124 St. and 125 Ave. ............ 6—H. À. Gray Schoo!, 121 Ave. 103 St. 7—Alberta Ave Com Hall 118 Av. 93 St 8—Store, 9130 118 Ave .............. S—Lutheran Church, 65 St. 119 Ave. 10—House, 5504 118 Ave .............. 11—-<St. Peter's Church Hall, 11035 127 St 12—St. Mark's Ch. Hall, 111 St., 108 Av.
13—Norwood United Ch. 11614 95 A St. 14—City Telephone Bldg. 11168 101 St. 15—Erskine United Church Hall,
115 Ave. and 94 St. .........., 16—Norwood School, 95 St. 111 Ave. ..
DISTRICT : Calder, 113A St to 135 St.: CNR-137 AY. 90 St. to 113A St: CNR to 137 Ave. 74 St. to 87 - 90 Sts.; 118 AV. - 137 Av. North Edmonton, 50 St. to T4 St: 120 Ave. and CNR to 137 Ave.
121 St., 135 St. to 149 St.: 117 to 137 AV 97 St. to 121 St.: 118 Ave. to CNR. 92 St. to 97 St.: 118 Ave. to CNR
87 St. to 92 St.: 118 Ave. to CNR.
58 St. to CNR W.: 118 Av. to CNR N. 50 St. to 58 St.: 113 Av. to CNR North 121 St. to 149 St.: 110 Ave to 117 Ave. 108 1/2 and 109 Sts. to 121 St.:
CNR to 118 Ave.
95 St. to 109 St.: 114 Ave to 118 Ave. 96 1/2 St. to 109 St.; 111 to 114 Ave.
90 St. to 95 St.; 114 to 118 Ave. 90 St. to 961/2 St.: 111 Ave. to 114 Ave.
17—Parkdale School, 117 Ave. 86 St. CNR to 90 St.;: 114 Ave to 118 Ave. 18—-Norwood Lumber Co. 11203 86 St. CNR to 90 St.; 111 Ave. to li4 Ave. 19—Cromdale School, 113 Ave, 79 St. 73 St. to CNR: Rat Creek Ravine and
River to 118 Ave. 66 St. to 73 St.; River to 118 Ave. 50 St. to 66 St.: River to 113 - 118 Ave. 121 to 149 St.;: CNR Rondbed to 110 Av. 101 to 108 1/2 St.: CNR to Lil Ave. 96 St. to 101 St.; 108 Ave to lil Ave. 96 St. to 101 St.;, CNR to 10C Ave. CNR to 96 St.; 108 Ave to 111 Ave. CNR to 96 St.; CNR to 108 Ave. Rat Creek Ravine to East Bourdary of River Lot 20; River to Rat Cr. R 138 St. Marine Drive and 135 St. and River to 149 St.: Riv. to CNR Rd. 131 to 138 St.; River to CNR Roadbed. 121 to 131 St.: River to CNR Rondbed and CNR. 115 1/2 Lane to 121 St. River to CNR 113 St. to 115 1/2 Lane; River to CNR. CPR to 113 St.: River to CNR. 1051/2 Lane and 106 St. to CPR, River to CNR. 101 to 1051/2 Lane: 101 Ave to CNR. 101 to 1051/2 Lane; 98, 99 and 100 Aves to 101 Ave. River to 1051/2 Lane and 106 St. River to 98, 99 and 100 Aves. 97 to 101 St. EYP and River to CNR. £2 to 97 St.; 103 Ave to CNR. East Boundary River Lot 20 to 97 St: River ‘to 103 Ave. and CNR. River to 94.St.; River to Old Dom. Gov't Property.
District sis au sud de la rivière
43—Garneau Pub. Schoo!, 86 Av. 109 St107 St. to River: 84 1/2 Ave Lane to 44—Walterdale Church, 9016 106 St. ..…. walte sie. Re Boundars Q Elz. Park 45—Garneau Com. Hall, 10943 84 Ave. 107 pee de Ado tune PA 46—Strathcona Public Library, 841/2 Ave. Lane.
104 St, and 84 Ave. ............ 102 1/2 to 107 St.; 80 1/2 À. L to S. Dr.
Fee ere 112 St. to 142 St. and River: 61 AVE ; … An 114 SC. .......,.,... to 84 Ave and University Ave. 48—Anglican Ch. Hall, 10831 Univ. Av. 107 to 112 St.; 61 to 801/2 Ave. Lanë. 49—Queen Alex, School, 78 Av. 106 St CPR to 107 St: 72 to 801/2 Ave. Lané. 50—$Skating Rink, 69 Ave. 105 St. .. CPR to 107 St.: 45 Ave. to 72 Ave. 51—Cloverdale Com. Hall, 98 St. 98 Av. 90 St. to River: 93 Ave. to River 52—Church, 99 St. and 88 Ave. E.Y.P. to 1021/2 St. and E. Boundurÿ Q. Eliz. Park; 87 to 93 Ave. EYP to 102 1/2 St.: 79, 82 to 87 AVES. EYP to 100 St. and CPR: 76 1/2 Ave. Lane to 79 and 82 Aves 85 St. and EYP to CPR: 51 and to 76 1/2 Ave Lane. 75 to 90 St, and River: 96 Ave to River: 75 St. to 97 St.: 92 Ave to 96 Ave. 75 St. to EYP; 82, 85 Aves to 92 AVE. 85 St. to EYP.; 68 Ave to 82 Ave. 75 St. to 85 St.: 61 Ave to 85 Ave.
27—McCauley School, 107 Ave. 95 St. 28—Skating Rink, 111 Ave, 82 St. ....
29—House, 10138 142 St.
30--New Glenora School, 102 Av. 136 St 81—Christ Ch. Hall, 12120 102 Ave. ..
38—Donald Ross School, 97 Av. 101 St. 39—N. End, City Market Bldg. 102 à 40—Bissell Hall 103 À Ave 86 St” 41—Alex Taylor Schoo), Jasper Av. 93 St
42—Riverdale School, 89 St. 101A Av.
53—King Edward School, 85 : t 54—Ritchiè Com. Hall, 78 re où Et
55—Ritchie School, 75 Ave. 98 St. :
‘61 Aves
SCRUTIN AVANCE: Au Bureau de l’Impôt, Hôtel de Ville Vendredi, ler nov.: 1h. pm. à 6h. pm. Samedi, 2 nov.: 2h. pm. à 9 FM:
SCRUTIN POUR HOPITAUX Dans tous les. hôpitaux de la Ville d'Edmonton les malades pourront voter d'après le. statut no 1117.
G. S. DOCHERTY, Returning Officer.
Es en mA nn
Mère Marie de l’incarnation ei madame de la Peitrie
Marie Guyart, en religion Marie de L yincarnation, naquit en france, à ours, en 1559. Ses parents ne furent ‘jamais riches, mais Îls possédaient la- pondance des vertus. Oh! comme il est important que la maison familiale soit un sanctuaire où règne la paix du Sei- gneur, où fleurissent toutes les vertus _chrétiennes! pès l'âge de sept ans, la petite Marie comprit que Notre-Seigneur avait pour ‘le des grâces spéciales. Aussi elle s'ef- força de lui donner tout son esprit et tout son coeur. Elle lui manifestait son amour d'enfant en priant de son mieux, ea secourant les pauvres, les infirmes : qui sont les membres souffrants de | Jésus-Christ. |. À dix-huit ans, elle épousa, par esprit ! dobéissance, Claude-Joseph Martin, fa- ‘ Wricant de soieries à Tours, bon citoyen + excellent catholique. Elle eut un fils, | jom Claude Martin, qui se fit bénédic- tin; il écrivit la vie de sa mère et devint prieur de son monastère. : ‘ Deux ans s'étaient à peine écoulés de- guis son mariage, lorsque Marie Guyard ri mourir son époux. Un enfant, le petit 1. caude, âgé de six mois, lui restait. Pour ‘que la croix fût plus lourde, le bon Dieu mrmit que la pieuse veuve perdit tous "&s biens. Elle retourna chez son père;
aurveillait son enfant, canfectionnait des nappes pour les autels, soignait les |muvres et les infirmes.
‘ pour honorer Jésus-Christ, dans la personne de ses membres souffrants, ma mère, dit Dom Claude, faisait. asseoir &æs protégés dans son fauteuil: ‘puis se
elle vaquait aux travaux du ménage, |
pour ja Nouvelle-France, en compagnie de Mère Marie de l'Incarnation et d’u- ne autre soeur.
L'arrivée des religieuses à Québec, a- près une pénible traversée de trois mois, fut un triomphe. Le gouverneur, M. de Montmagny, et toute la population de
la ville se rendirent au port pour les re- |
cevoir, On les conduisit processionnelle- ment à la chapelle de Notre-Dame de la Recouvrance pour y chanter un Te Deum. Le gouverneur emmena ensuite les religieuses au château Saint-Louis où elles prirent leur premier repas en terre canadienne.
Arrivées à Québec le ler août 1639, nos religieuses étudient avec ardeur les langues sauvages et, bientôt, elles en- seignent aux jeunes Indiennes les véri- tés de la religion; les petites Canadien- nes ne furent pas négligées non plus.
En 1641, Madame de la Peltrie fit poser la première pierre d’un monastère sur le terrain où vivent encore les Ur- {sulines aujourd'hui. Dix ans après, du- rant la nuit du 30 â£cembre, le couvent
Ivan, avait lieu la pose de la première [pierre d'un nouvel édifice.
Voici des extraits de lettres que cette !sainte religieuse a adressées à son fils: “L'année dernière (1641) je vous avais | écrit amplement, mais ce que l'on confie : à la mer est sujet au hasard. C’est pour- ! quoi il te fat attendre à cela, mon très !cher fs; mais pour y apporter quelque iremède, j'ai pris la résolution de vous écrire, tant que je rivrai, par deux vais- ;seaux différents; aiin que si l'un se perd lou est pris par Jes pirates, l'autre vous
fut réduit en cendres. Le 18 mai sui- !
LQ Suruivance
LE PSAUME DES DISPARUS
Ayez pitié, Seigneur, de ceux qui ne sont plus Ensevelis, sans noms, en des champs inconnus.
Ayez pitié de tous, soldats et généraux, Pleurés des mêmes pleurs et tombés en héros,
Ayez pitié de ceux qui dorment sous la croix, Dispersés dans les champs, les coteaux et les bois.
Ayez pitié, Seigneur, du soldat malheureux Négligemment jeté, sans prière, en son creux.
Ayez pitié des morts des sauvages assauts, Pèle-mêle enfouis sous terre par monceaux.
De l’abime profond de leurs iniquités Que les appels vers Vous là-haut soient écoutés.
Si vous tenez de tout un compte rigoureux, Qui donc pourra, Seigneur, vous implorer pour eux?
Mais vous nous l'avez dit, mon Dieu, vous êtes bon: De votre sein jaillit, par torrents, le pardon.
Des liens du péché qui meurtrissent leurs chairs, Délivrez, délivrez tous ceux qui nous sont chers.
pe D em 9
Les yeux illuminés par des soleils plus beaux, Qu'ils dorment dans la paix leur éternel repos!
R. P. BELLOUARD, O-P.
4
Pour rire
seau de deux, six cents livres; nous les avons nourries et entretenues l’une un an, l'autre quatre. Elles savent lire et écrire et sont fort bien pourvues, habi- | les en leur ménage, aussi sages et posées que des Françaises. On les prend pour | des Françaises, parce qu'en leur pronon- | ciation elles ne diffèrent point des | Françaises.”
Page 7
L LA L | « Ld Le r. La | Fierté française à l’école Nouveautés et préjugés Mes chers petits amis,
Je n'ai pas encore recu beaucoup de nouvelles de tout mon petit monde; mais je suppose quand même que vous travaillez tous avec ardeur. J’envoie aujourd’hui un salut spécial à mes jeunes amis de Fort Kent, Sainte-Lina, Donnelly, Tangente, Lafond, Fal- her, Chauvin, et de partout. J'espère que tous, vous vous appli- quez à vos devoirs; en particulier, vous devez prendre un grand soin à bien cultiver votre langue francaise. J'aurais beaucoup de choses à vous dire à ce sujet. ! Les premitres bananes qui parurent
Vous devez être fiers d’être français et catholiques. C’est le Sur le marché de Londres ne purent bon Dieu qui vous a fait naître ainsi. Vous avez le bonheur de t'ouver d'achetcur à aucun prix; on ne partager la plus belle civilisation au monde. Il est regrettable, PUt même pas en distribuer dans les hélas! que l’on ne donne pas au français la place auquel il a droit. Quartiers pauvres. On les laissa pourrir, C'est véritablement honteux, par exemple, qu’on permette si peu ©*' Personne n'en voulait manger. l'enseignement du français aux petits Franco-Albertains. Mais Quand on les introduisit en Grande- ne vous laissez pas décourager par ceux qui veulent détruire en Bretagne, les pommes de terre furent es âme les traces de la civilisation que nous ont laissée nos dénoncées comme nuisibles à la santé et ancêtres. Ils ne réussiront pas. [Jes tomates taxées d‘immoralité.
Î| Aussi vous devez faire tout ce qui vous est possible pour étre, Quand on proposa d'employer le gaz [d'excellents chrétiens et patriotes. Ce sera facile. si vous avez Pour lécairase, Walcr Bcail Lraila de la fierté française. Profitez de tous les moyens à votre dispo-|Cttte suggestion d'innovation pestilen- |sition. Là où il y a des Avant-Gardes ou des cercles français, jetielle, Napoléon la considéra comme m'aperçois que les petits Franco-Albertains réussissent à merveille. Un grande folie, et Byron s'en moqua Malheureusement en quelques endroits, on néglige le français misé-|4ans ses poésies, la classant parmi les rablement. On le fait passer au deuxième rang seulement. C'est |Manies passagcres.
une honte, par exemple, de constater que dans des milieux où la plu- part des jeunes sont français, on ne parle que l'anglais pendant les récréations ou avec le maitre et la maîtresse. Ou bien encore, on imprime des petites revues presque uniquement en anglais | pour des petits élèves français. On ne fait sûrement pas preuve | de fierté, alors. .
Voilà ce que je voulais vous dire depuis longtemps. encore bien d’autres choses, mais je vous reviendrai. est déjà assez longue. Un conseil avant de finir: partout et tou- jours, à l’école et au dehors, montrez-vous fiers de vos titres de ca- tholiques et de français.
Le premier livre imprimé dut être ivendu comme manuscrit, à cause à préjugé régnant alors contre j'imprime- rie. Les savants italiens traitaient l'in- vention de barbare nouveauté tudesque.
La première cargaison de salpêtre en- : voyée du Chili en Angleterre ne put pas trouver d’acheteur et dut être jetée à la mer,
Pied plat
Dans le langage figuré, un pied plat est un homme qui ne mérite aucune J'aurais ! Considération. C’est une expression ve- Ma lettre nue des modes d'autrefois. Après que Charles V se fut élevé contre l'usage ridicule des souliers à la poulaine, les Isouliers se transformèrent, et, après Votre vieil ami, is'être élargis en pieds d'éléphant, ils se haussèrent sur de très hauts talons. A la cour et dans le grand monde, on ime porta que des talons démesurés. Ceux qui avaient des souliers plats et presque sans talons étaient réputés
paysans ou gens de rien. C'est ainsi
et qu'ils furent appelés “pieds plats”.
verni.
Conseils d'un vieillard
Un bon vieïllard disait à un groupe de jeunes gens qu'ii avait fait dans le cours de sa longue vie huït remarques qui lui avaient toujours profité.
Voici tes remarques:
1—La prière du matin et celle au soir n'ont jamais retardé l’ouvrage.
2.--Le travail du dimanche n'a jamais
RE En soutenant votre Jout-: HN faut vraiment que ton père soit
nal, vous aidez la cause Ca-'avare. Comment! il est cordonnier et il tholique et française en Al-ite fait porter de vieux souliers?
—Eh bien! Et ton pére? Il est dentiste et ton petit frère n’a qu'une dent.
berta.
“mettant à genoux devant eux, elle pan- porte de:mes nourelles. Faïtes-le de mé- ait leurs maux, lavait leurs plaies, ne | me de votre part, si l'obéissance vous le æaignant pas d'en -approcher le plus : permet, car vous pouvez juger que nos | près possible son visage :afin d'en respi- |Conteniements æeront en ‘cela récipro- rer la mauvaise odeur.” 1 QUES”
En 1631, elle se détermine à entrer au | “L'an passé, äa nation des Attikamek monastére des Ursulines de Tours. Elle lyint se rendre ici pour se faire instruire; &vait s'éloigner de son enfant. .. Le ‘et plus de la moitié fut baptisée. Le pre-! sacrifice était héroïque. Mais Dieu ne mer baptème fut en motre église, com- hisse aucun sacrifice fait pour lui sans /:me aussi le premier mariage, car quand ‘réompense. Son fils devint le célèbre :T'homme et 1n femme sont baptisés on: et saint bénédictin Gom Claude Martin. Îles unit en même temps en face de 1E-
Favorisée de grâces «extraordinaires, iglise. Plusieurs ensuite furent baptisés: ele vit en songe le Canada, immense { ætmariés. 4 %aut que:je vous avoue que’ imys couvert de ténèbres profondes, et ‘la joie que mon coeur ressent quand je : sur lequel veïllient Mnrie et Joseph. ‘vois une âme lavée lu sang de Jésus- ‘Plus tard, une voix lui -dit clairement: : Christ est ‘inexpliquable. Ces bonnes i“C'est le Canada que je t'ai montré et ‘gens étaient tous es jours instruits faut que tu y aïlles fonder une maison dans notre chapelie. Après la messe, ‘Jésus et à Marie. —Seigneur, répondit imous leur visions festin de pois ou «de ‘la généreuse Ursuline, je ne puis rien : sagamité, de blé d'Eide avec des pru- mis vous pouvez tout” ‘neaux, après quoi is étaient quasi ‘tout: : Peu après, dans une nouvelle vision. ile jour à nœre grille pour recevoir quel- ‘ele entendit ces paroles de son divin: que instruction, ou apprendre quelque ‘poux: “Demande-moi par le Coeur'yrière. C’étzit un modige de voir avec “de Jésus: c'est par lui que je t'exauce-: combien de prompätude et de facilité mi” C'était quarante ans avant les ils apprenaï#nt touts:e qu'on leur ensei-
“Je vous écris la nuit, pour la presse ; des lettres et des vaisseaux qui vont partir. J'ai la main si lasse qu'à peine la puis-je conâuire, c'est ce qui ne fait |. | ù finir en vous priant d'excuser si je ne idire que les locataires äu ‘second par- relis pas ma lettre" tent pour les bains. Comme elle ignore
Marie ide l'Incarnation mourut à Qué- [encore les charmes de la mer, elle dk, bec, de.30 avril 1672. Bossuet l’appelait dédaigneuse:
e personne. la Thérèse de la Nouvelle-France. Lors- | —Faut-ü en faire des émbarras: aller
3.—Le blasphème porte malheur; j'ai vù'un'sacreur de profession ne pas vivre tranquille ‘et mourir de mauvaise mort.
4:—Un enfant rebelle et sans coeur pour ses parents est puni tôt ou tarä d'une manière éclatante et presque tou- jours .dès cette vie.
5--—Le haine est un cancer: elle dé- vare ‘le coeur de celui qui s’y donne.
6.—Le bien volé n'a jamais prospéré.
7—L'aumône et les bonnes oeuvres t'ont. jamais conduit personne à l'hôpi-
Des ‘embarras! La petite fille du conter entend
œils apprirent cette triste nouvelle, les 151 loin pour se laver! sauvages pleurèrent en s'écriant: “Notre | Fe + Mère a nous est morte!” ILes ‘pauvres | Le dedans de Murinette barbares avaient compris ce qu'ils de- |! Maman essare de faire compremire:sa vaient à cette sainte fennne. petite Sille ce que c'est que l'âme. a A propos de notre pays, elle écrivait: VAR, MR, us” ee, 8.—On paie bien cher dans la vieillesse ‘Le ‘Canada est un pays spécialement qe RE dE Le les sot tises et les Iredaînes du jeune âge gardé par la Providence” Pie IX a @ë-l& spleuré. Æh bien qu'est-ce qui ste . F0, ‘leré vénérable Marie de l'Incarnation, |triste et en peine? Ætait-ce ton ‘bras? À 0. le.15 septembre 1877. Invrquons-la avec | —Non, ‘msman, 4 P IgeOonsS voyageurs confiance et nous obtiendrons des fa-| —Mtait-ce ton pied ou ton wreille? | ——— l i ‘Tout le long’ de la guerre, des pigeons | : Voyageurs, porteurs de messages de la | {plus haute importance et émanant des
veurs, ce qui hâtera sa béatificatior. —Qh! nen, maman. Madame de La Peltrie pe a .
1 est difficile de séparer les noms 7““aman, cébaii mon edans. F -de:Madame de ie et de.Marie de! Æ OK *# Lironts de batailles et des pays de l'Eu- J'Incarnation qu résument si bien! Par un grand froiû \rope occupés par l'ennemi sont venus se l'histoire de la fondation des ‘Ursulines ! D':a.gèlé très Sort, la HS STE ne ec Le . quelques pas au Canada. iseapx sort pris. Jean mange:son oeuf'äu Piccadillÿ Circus. Service des
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“Hans ses Lettres, la vénérable Mère }à Az coge; mais par suite d’une dis- ; Pigeons Militaires a chois& le Piccadilly
ti i parc tant d'oiseaux .survo Marie de l’Incarnation raconte que vers parce que tant d'oiseaux .survolent cet
i israction, .on le lui apporte dur. “Nous avons élevéd'es filles sauvages à | 1639. elle vit en songe celle aqu’ele ne!
À GRAINES DEMANDEES il Graines pour gazons; Trèfles et Lu-
paritions de Notre-Seigneur à sainte ignait. jMarguerite-Marie Alacoque.
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—Oh!:s'écrie-t-il en présence .de ses endroit en temps ordinaire que la pré-
À : ee : ie 5 L Ë FRS re A wa EE : il- !sence de quelaues oiseaux le plus ne pa- CO., LTD. zerne. Demandez renseignements à Madame de la Peltrie, guérie miracu- jm française qui sawnt dire et écrire} connaissait pas encore ‘et qui .devait pere etiorts : ne a mouil- He e. a 2e Dactylotypes Imperial, standard et C « t I S e d &g Poultr kusement, avait fait voeu en l'honneur | mous les ayans marites avec des Fran- aider si puissamment dans.ses travaux ktte: :mon oeuf qui “ gelé? | Ê À ASE | portatives. — Réparations et | apita e 4 & saint Joseph d'aller au Canada pour | çais; les Réwérends Pères et NOUS, NOUS | Qu :C'anada, Madame .de :la Peltrie. Il & + # ea e ce ne de fournitures pour toutes marques. |, SUPPLY _ bâtir une église et y fender une école. mous sommes cotisés pour cela. A NOUS kfnt souvent se 2e rappeler, :les premiè- Bravoure !Wiliam © ange, revit rnheim || 10115 - 109e rue Edmonton Place du Marché, — Edmonten
le 4 mai 1639, elle s’embarqua à Dieppe, en coûta, l'année passée, pour ie ärous-
| IL y a tant de choses à faire . . . et si peu de temps pour les accomplir !
. alors je me servirai de la poste! t très rapide et vous épargne par la poste et nous en aCcCUSErons
Je n'ai pas le temps de courir les rues. . Tout en étant des plus efficaces, ce moyen ES
l'réception au moyen d'une carte postale spéciale. Quelle que soit la
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ses piges de notre histoire:sont pleines tte surnaturel: potre:ratrie.a germé et poussé ses premières tiges dans le mi- Tu Cle.
Madeleine de Chautigny:naquit à A- lençon.en 1603. San seul désir était. de faire la volonté de Dies. Par :obéissan- i ce, elle «épousa Ciarles «de ‘in Peltrie. | Deux axs après san meriage, la mort! ui avaitenlevé une fille, quis.son mari; | elle restait en possession d’une ‘fortune :
. Pour assurer la paix
| | En 1639, elle s’emharguz pour Qué-}S$808 je ten supplie, le docteur xient 2 J'esorit chrétien dans les rapports in-
ide nous dire que tu ne pouxais ,paë en (ternationaux pourra assurer la stabilité avoir pour langtemps! et la paix qui semblent actuellement gravement en péril.
ÿec avec nos premières rétigieuses. Elle #it'bâtr de ses deniers le imenastére des Ursulines: puis, cette dame :si ricbe, si; distinguée, n’aut d'autre ambition que! de vivre dans ke plus parfaite humitité, s'employant de yréférense à a .conver- sion des sauvages et à lédueation :de leurs -enfants. ‘
Pendant dix-huit ans, <le rempät l'office de lingère avec une charïié.cons-
nada? 3.—-Comment Lieu l’a-t-il récompensée de son grand sacrifice? 4. Qu'’a-t-elle appris dans ses visions” 5.—Comment fut-elle reçue à Québec? 6—Qui fit bâtir le premier monastère
a terre...
(suite de la page 6) aux grands «devoirs de la religion. Je
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: _t k & soupe, des charbons, des cheveux, . cours sur Mère Marie de l'Incarnation je ou'elle déferle. Les familles de nos quefois même un vieux soulier. Mais :{ 15,dume de la Peltrie. Vous indiquez Csspagnes en sont encore heurense-
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Dieu nous donnait la force de supporter pourquoi ces deux noms sont réunis tout cela sans trop de dégoût”. Voilà ce! dans notre grande et belle histoire qu'écrivait Mère Marie de YIncarnation. Elle disait de sa bienfaitrice: “Madame de la Peitrie est une sainte.”
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de lIncarnation. Celles qui avaient si peine à étudier les belles vies de nos an- bien fait ensemble l'oeuvre de Dieu sur cêtres. Cela ne donne pas de crédits à la la terre ne pouvaient être longtemps fin de l’année! séparées dans la récompense. Vous préparez un dialogue dans le- : Grades 3 à 6 ‘quel vous répondez à leurs objections, 1—Comment se nommait Mère de l'Incarnation? - trez le rôle civilisateur et apostolique 2—En quelle année vint-elle au Ca- .de nos nobles ancêtres.
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ment préservées. | Tous les avantages que je viens de Isignaler sont-ils dus à la terre? Enten- dons-nous. Il faut rendre hommage à Dieu d'abord qui donne la grâce, ‘et à l'homme qui apporte le concours de sa bonne volonté. Mais il faut Savoir re- connaître le bienfait de, vivre une vie plus calme, sur une terre, à la campa- gne.
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MERCREDI 30 OCTOBRE 1946
La situation internationale
Le droit de veto et la question: de l'Espagne discutés à l'O.N.U.
par Maurice DAGENAIÏIS de la British United Press
“Cessons de parler de guerre et par- lons de paix.” Le président des Etats- Unis, M. Harry Truman avait à peine prononcé ces paroles éminemment op- portunes à l'ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies, à New-York, que la lutte commençait dans les cou- lisses entre les grandes puissances et aussi entre les petits pays et les grandes puissances.
Droit de veto
Le principal sujet de controverse dès le début de la réunion fut le “droit de veto” äont jouissent les grandes puis- sances et qui permet à chacune d’entre elles d'empêcher le conseil de sécurité
d'appliquer une mesure qu’il pourrait
considérer nécessaire au maintien de la paix. Le premier geste de la Russie fut d’a-
bord de s'opposer même à un débat sur
cette question. Ses représentants se sont ensuite ravisés et accepté une dis- cussion après que l'Angleterre et les Etats-Unis eurent annoncé qu'ils ap- prouvaient le débat mais qu’ils n’accep- taient pas d'annuler ce RHVIeEe des puissances.
Ainsi l'assemblée générale s'ouvre avec ;
une question fort controversée. Plusieurs petits pays s'opposent fortement à l'u-
sage du veto et surtout à son abus.:
Leurs représentants combattent ce pri- vilège depuis la conférence de San
Francisco. Des discours violents furent : prononcés sur cette question, des accu-: sations et des contre-accusations furent,
échangées mais le privilège des puis- sances est resté et le fond du problème n'est pas changé. La question de l'Espagne
Un autre incident à fait sensation à l'ouverture de la conférence des Nations unies.
Le secrétaire général, M. T. Lie, a
|vateurs comparent naturellement la position de la Russie qui accuse l'Espa- gne de menacer la paix. Il est difficile de ne pas trouver étrange que la Rus- sie, avec ses 200 divisions armées et sur
pied de guerre, accuse l'Espagne d’é- en un danger alors qu’il est reconnu que le général Franco est infiniment loin d’avoir de tels effectifs militaires.
Les Ukrainiens
ru de Ro Re | Ilest évident cependant que la Russie Il
ne cherche pas à s'infiltrer seulement Cette fois cependant c’est le secrétaire | ë se
ï jen Espagne. Le Canada semble. aussi D bre ere a lattirer l'attention des chefs communis-
IT 4 Dep se RENTE eos See po de l'Ukraine soviéti- FER Je PER ë “ SUBSETEr 1e pre que aux Nations unies a conféré avec le blèmes qui doivent être discutés. . Jpremier ministre canadien, le très hon. Sur cette question, on verra encore les M. King, à New-York, et l'a félicité du
ie. 7 des Fe tinitément accordé aux Ukiainiens. OU OR ES Eu EEE Ces allusions de M. Manuilsky ont
défait le régime communiste en Espagne Lprovotmé diverses réactions dans les lors de la guerre civile. Depuis lors la Russie n'a jamais repris des relations diplomatiques avec l'Espagne et les communistes à travers le monde ont toujours combattu le gouvernement de | vies
|milieux ukrainiens canadiens, principa- lement dans les provinces des prairies.
Certains Ukrainiens ont vu là un simple geste d'amitié soviétique envers le Canada mais la plupart des Ukrai- us canadiens y ont pressenti une intrusion et l'ont qualifié de “diploma- tie de cinquième colonne sous un gant
La Russie dénonçée Encore une fois la lutte contre Franco | se livre au nom de la démocratie. Toute-
La Survivance
Nouvelle menace de -grève
Washington. — J. Lewis a lancé la menace d'une nouvelle grève de mi- neurs de houille grasse contre le gou- vernement Truman. Il à fait une vague allusion à de nouvelles demandes de relèvement de salaires et accusé le gou- vernement d’avoir violé le contrat.
Le nouveau déif de M. Lewis, mettant fin à un silence de près de six mois, pourrait signifier un abandon du tra- vail par quelque 400,000 mineurs de houille grasse, aux Etats-Unis, vers le’
© —© —
On proteste contre l’ordre del Moscou
Berlin. — Le transfert en Russie de: ‘C.D. Howe, annonce la formation d'un
techniciens allemands a été dénoncé comme “une violation des droits hu- mains” par le parti social-démocrate. Ce groupement, victorieux aux élections municipales dans la région de Berlin,
:monds
20 novembre, juste à l’arrivée de l'hiver. !
: | n0 59
Nouvelles d'Ottawa
par la British United Press
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Le Canada et la Grande-Bretagne ont décidé d'échanger des officiers de haut rang, de façon à pénétrer réciproque- ment la stratégie respective des deux pays. Le lieutenant-général G.-G. Si- partira prochainement pour Londres, où il agira comme instructeur lau collège militaire impérial.
En échange, Je major-général J.-F.- M. Whiteley, de l’armée britannique, ar- -rivera en notre pays, où il assumera la charge de commandant du collège d’é- tat-major de Kingston, Ont. Les deux généraux feront chacun leur voyage au début de l’année prochaine et resteront | ten fonctions pour une période de deux | ‘ans. ‘ | É bd Éd Éd | | Le ministre de la reconstruction, M.
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iservice des matériaux de construction let la nomination de M. Wilbur E, Urenljour par le Bureau fédéral de la sta- aillent aux urnes avant ia fin de no- ee poste de coordonnateur des maté- |tistique. Le sommet a été atteint en vembre.
jriaux de construction, outre celui de di-|1944 quand les cuitivateurs ont gagné MO
jrecteur des priorités. Dorénavant, tout | $1,227,542,000. Le Royaume-Uni envera prochaine.
fois, il est étonnant de voir que les ad-
versaires les plus acharnés de Franco "
sont précisément les gens qui refusent
de velours” pour gagner la sympathie
a. rs manifes- : des Ukrainiens canadiens à la cause de 2 demandé aux travailleurs de ma
ter leur désanpprobation et il en a appelé
ce qui concerne l'expédition et la pro- duction des matériaux de construction
ment au Canada une mission pour étu- | dier les développement de l'aviculture,
"Union soviétique.
au monde allié.
Dans un résumé des grèves et lock- relèvera de M. Uren.
Ce fait apporte un nouvel aspect aux manoeuvres et à l’espionnage commu- niste au Canada.
la liberté aux citoyens de leurs propres pays et, selon le mot de M. Attlee, tien- nent le peuple russe dans l’ignorance et .la suspicion. Toutefois, en dépit de ces complica- | Le premier ministre anglais a en effet tios diplomatiques et des rivalités entre dénoncé le régime communiste de Rus- Îles grandes puissances, il n’y a pas lieu ‘sie et des pays satellites de Moscou au [de craindre immédiatement pour le sort, cours du débat sur la politique étrangère |Ge la paix. Tout indique que les chefs ! -drons éventuellement à cette tactique de la Grande-Bretagne. I1 a démontré | d'Etats actuels désirent réellement évi- des Russes avec tous les moyens démo- que le communisme nie toute liberté et |ter-la guerre et d’ailleurs les peuples cratiques à notre disposition. Nous nous toute démocratie. ne sont pas prêts à supporter un nou- .Géfendrons fermement contre cette éva- L'ancien premier ministre, M. Win- | veau conflit mondial. cuation forcée d'êtres humains”.
Ston Churchill, est même allé plus loin. C’est l'opinion de l’épiscopat français | Des représentants de l’administration qui a aûressé une lettre cicrculaire aux militaire soviétique assistaient à l’as- catholiques de France pour blâmer les semblée et ils griffonnaient des notes personnes qui parlent sans cesse de l’im- /pendant le discours de Neumann. On; minence d’une nouvelle guerre. mande de source fiable qu'environ 509 itechniciens auraient fait appel aux au-
4,000 membres du parti ont crié “Honte!” et “Méthodes nazies” quand Franz Neumann, chef du parti, leur a exposé l’ordre soviétique de déportation des savants allemands. Menaçant indi- rectement de déclencher une grève gé- nérale, Neumann a dft: “Nous répon-
Î
TL a affirmé que la Russie maintient lau-moins 200 divisions sur un pied de guerre en Europe.
A la suite de ces révélations les obser-
Opinion de deux Anglo-Ganadiens . . .
(Suite de la page 1)
lest un coup porté à la démocratie. a fait appel à la minorité française |
Le recrutement du personnel actif et de réserve dans l'armée canadienne d'après-guerre se poursuit toujours.
Dans l’armée active, les volontaires forment déjà un total de près de 15,000 hommes, de sorte qu’il existe environ 10,000 vacances à combler.
Comme le nombre de recrues néces- saires pour combler les cadres de l’ar- | mée active est restreint, on n’a pas l’in- ; tention d'ouvrir des bureaux de recru-| tement, mais les renseignements voulus pour s’enrôler seront disponibles sur
torites américaines vour éviter l'ordre de [problème qui a déjà causé beaucoup de déportation soviétique. Le parti social- [discussions entre les autorités fédérales démocrate dit que le geste de Moscou|et provinciales, sera mise à l’étude du-
demande à toute unité de l’armée acti-
ve ou de réserve à travers tout le pays. H + %
La taxation des mines du Canada,
rant la prochaine séance du cabinet. | L'hon. M. Glen a eu un entretien avec les ministres provinciaux des mines à,
louts en septembre 1946, le ministre du k itravail, M. Humphrey Mitchell signale !
(soit des provinces maritimes.
La mission, qui est composée de six membres, est attendue au pays je 4 no :vembre et elle sera dirigée par le pro- | fesseur R. Coles. i Le ministère de l’agriculture doit ex. |pliquer aux délégués britanniques les rie résultats obtenus par les fer. | miers canadiens en ce qui concerne l'é- levage des volailles, leur nutrition, ainsi que leur mode æ Fin
Par suite de Tab db as par le con- ‘'seil national du travail de la nouvelle On considère comme probable la no- entente sur les salaires entre la “United mination de deux autres membres sur | | Mine Workers of America” et les exploi-
pour le troisième mois consécutif une ! baisse importante de la perte de jour-! nées individuelles de travail causée par des conflits industriels au Canada. En septembre, il y eut perte de 657,601 jour- inées par suite de grèves qui intéres- saient 33,030 travailleurs, en comparai- | son de 867,252 journées qu’avaient per- dues 42,407 travailleurs, en août. | % % #
Île conseil de maintien des prix agricoles | tants de mines, la commission des prix
et des observateurs croient qu'ils seront |et du commerce à approuvé une aug-
choisis, soit du Québec ou de l'Ontario, mentation du prix de la houille extraite
des charbonnages de l'Alberta et de la La loi fédérale par laquelle cè conseil | Colombie-Canadienne.
a été formé prévoit la nomination de} L'augmentation moyenne à la mine
3 membres, mais jusqu'ici un seul, le Fe chiffrera par $1.00 sauf sur l'ile de
président M.-J.-G. Taggart a été choisi. | Vancouver où elle sera de $1.50 la tonne. Le vice-amiral H.-E. Reïd, chef du
ouvert la session en priant les pays toujours bilingue. M. Easton demande;
{pour tirer de la langue de cette der-
alliés d'étudier le problème de l'Espagne | nière tout le parti possible et c'est
Ligne aérienne
lcet effet. On y à conclu que la taxation personnel de la marine, dit que si le
qu’il a qualifié de “menace constante conti la paix du monde” et de “source de discorde et de suspicion entre les! pays alliés”.
Une enquête menée en Espagne a dé- montré que ce pays ne possède pas les effectifs militaires ni les ressources in- dustrielles nécessaires à entreprendre une guerre d’agression. En dépit de cela on persiste à proclamer que le gouver- nement Franco constitue une menace pour la paix du mende.
Haine communiste
Jusqu'à date on avait vu la campagne anti-espagnole dirigée par Moscou et les gouvernements satellites de la Rus- sie ainsi que par les mouvements com- munistes dans différents pays. Ce sont toujours des satellites de la Russie qui
L'intervention serait Intervention serait ………. Jégitime
Vatican. — L’organe officieux du Va- tican, l“Osservatore Romano” a dit que l'intervention étrangère dans l'affaire de Son Excellence Mgr Louis Stepipac, archevêque de Zagreb condamné injus- tement à seize ans de travaux forcés, serait justifiée parce qu'elle est confor- me à l'entente de Yalta.
Le journal ajoute que “l'administra- tion de la justice, pour tout ce qui a trait à la guerre et à ses conséquences, fut l'objet d’une étude et d'une décla- ration à Yalta et qu'elle ne concerne pas seulement les affaires intérieures d’un Etat”.
Suivant l“Osservatore Romano”, une telle procédure d'intervention fut appli- quée “dans tous les territoires où la guerre a été livrée lorsque des procès ont eu lieu pour collaboration et crimes de guerre, soit pour les mêmes accüsations que celles portées par le tribunal de Zagreb contre Son Excellence Mgr Ste- pinac”.
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donc à ses concitoyens de langue an-, glaise d’en venir au plus tôt à établir ldes liens de bonne entente avec les Canadiens français; il préconise de
mettre les deux races sur un parfait pied d'égalité dans toutes les provinces. !
Il invite mêrie ses compatriotes à ap- prendre le français et à participer à nos deux grandes cultures.
Nous sommes un pays bilingue “Nous devrions admettre, dit M. Eas- ton, une fois pour toutes, que nous
sommes vraiment et que nous voulons!
tion de peuples avec deux langues et
deux cultures. Nous devrions admettre les gens de langue française dans une véritable association, avec leur Eglise et leur langue, Cela voudrait dire que nous nous débarrasserions à jamais de proue forme de discrimination anti- | française et anticatholique. Plus en- core, cela signifie que nous devons tous devenir bilingues et participer à deux cultures, de façon que les deux races se sentent parfaitement chez elles dans n'importe quelle partie du pays où elles pourront se trouver. Le bilinguisme, pour nous, à l’heure présente, signi- fie que les gens de langue française doivent apprendre notre langue.
“L'on dira qu'il s’agit là d’un rêve im- possible. I1 y a pourtant un précédent. J'ai vécu en Suisse, où tous les habi- tants parlent au moins deux langues, le français et l'allemand. Dans certains
É un pays bilingue, une confédéra-
cantons, le français prédomine, dans 1
d’autres, c'est l'allemand. Mais i y à
toujours, dans chaque ville et presque dans chaque village, des gens des deux ‘ groupes qui vivent côte à côte. Il ne semble exister aucun sentiment per- ceptible de séparation ou de désunion. La majorité suisse-allemande en Suisse
Une sollicitude mal placee
Ottawa. — Au cours de son présent
King a rencontré le ministre ukrainien ides Affaires étrangères, M. Manuilsky, et celui-ci lui a exprimé son apprécia- tion pour l'excellent traitement réservé aux Ukrainiens au Canada. .
Les observateurs dans Ia capitale canadienne disent, cependant, que les Ukrainiens au Canada sont des ci- toyens canadiens de longue date et que, par conséquent, ils ne tombent pas sous la juridiction de Manuilsky. Deuxiè- Imement, la plupart des Ukraïniens du Canada sont fermement opposés au communisme. Il n’y a pas eu d’immi- ‘gration importante d’Ukrainiens au Canada au cours des récentes années."
Il y a quelque temps, le gouvernement ukrainien supprimait l'Eglise uniate en Ukraine et ce geste provoqua une protestation de la part du chef des Ukrainiens catholiques (Uniates), Son Excellence Mgr Ladyka, de Winnipeg, et de la part d’un certain nombre de groupements ukrainiens.
Dans quelques milieux de la capitale, on dit que l'intérêt que Manuilsky porte
da semble faire partie de la campagne soviétique pour organiser un réseau panslave par l'intermédiaire du Con- grès slave et d’autres corps semblables qui ont fait récemment leur apparition au Canada et aux Etats-Unis.
séjour à New-York, le premier ministre
aux Ukrainiens nés citoyens du Cana- sion unique de prendre part à cette
!ainsi que nous devrions faire. Ne serait- il pas possible que nous atteignions à a lun idéal très différent de celui de nos! Si le projet actuellement à l'étude se voisins du sud et le prototype de cet |réalise, il y aura prochainement un ser- idéal, c’est en Suisse qu’on le trouve. vice d'avions entre Québec et la Ha- jvane, avec arrêts à New-York, Balti- more, Washington et Miami, aux Etats- Unis.
Le gouvernement américain a déjà donné l'autorisation nécessaire à la par- tie du projet qui concerne les Etats- Unis, et le reste ne devrait pas rencon- trer de difficultés sérieuses.
Il est possible que le nouveau service commence à fonctiohner dès cet au- tomne. +
Québec-La Havane
Conclusion
En conclusion de son article, M. Eas- ton démontre de quelle façon absurde le français est souvent enseigné dans les “high schools” et les universités du { Canada anglais, par des professeurs qui ne savent pas eux-mêmes suffisamment ile français pour le parler. Il est d’avis que cela doit changer, parce que le français doit étre dans tout le pays lan- gue d'usage courant. °
“Au Canada, le français n’est pas et ne sera jamais simplement une autre langue, comme, par exemple, V'espa- gnol; c’est la langue d’une minorité puissante et croissante de nos gens en même temps que l’une des langues offi- cielles du pays. Il est inimaginable que Fon ait jamais voulu la faire disparai- tre par le moyen de la persécution. En 1759, uh tel moyen aurait pu avoiridu gouvernement de ne pas publier quelque chance de succès et le temps les photos des criminels de guerre pour agir ainsi eût été alors et non pas nazis, Pendus à Nuremberg.
Refus de plusieurs lournaux
Londres. — Tous les journaux de Londres se sont rendus à la demande
maintenant. “Les criminels sont morts”, dit le “Maintenant, nous devons être fiers |“Daïly Telegraph”, ajoutant que la de l'extraordinaire réussite des Cana- [Publication des photos “n'apporterait
rien de neuf à l'information, à la sa- tisfactiôon ni à l'instruction du public”.
Paris. — Seulement 5 des 17 journaux parisiens du matin ont publié les pho- tos des criminels de guerre pendus à Nuremberg.’ Les. autres journaux ont publié une note réaffirmant leur oppo- sition à “avoir du sang en première page”, et approuvant l'attitude adop- tée par la presse britannique, dont ils sont heureux de suivre l’exemple. Qua- tre des six journaux du soir ont pu- blié les photos.
diens français pour le maintien de leur Eglise et de leur langue, sans appui de l'extérieur, depuis deux siècles, au cours desquels ils ont du reste vu se centu- pler leur nombre. Saga unique dans ‘histoire, saga qui est l'oeuvre de nos propres compatriotes canadiens.”
Un outrage à la justice
| Torênto. — Le premier cardinal de langue anglaise du Canada, Son Emi- nence le cardinal James McGuigan, ar- chevêque de Toronto, a qualifié d'“ou- trage à la justice” la condamnation à seize ans de travaux forcés de Son Ex- cellence Mgr Louis Stepinac, archevé- que de Zagreb. Mgr McGuigan a dit que son opinion était celle de tous les évêques de l'Ontario. Il a ajouté que le gouvernement Tito avait un honteux dossier de cruelle persécution et de destruction de la liberté. “Le gouverne- ment Tito est inspiré par le communis- me athée, qui vise à détruire toutes les fois chrétiennes.”
Conseils du pape à: des journalistes
Rome. — Sa Sainteté le Pape Pie XII a reçu en audience douze éditeurs et ré- dacteurs américains et il leur a dit que, pour des dizaines de milliers d’Euro- péens, les ravages de la seconde gran- de guerre n'étaient pas terminés.
“Il existe un immense besoin de réor- ganisation matérielle, a déclaré le Sou- verain-Pontife. Mais il existe un besoin encore plus grand de redressement spi- rituel et on ne saurait sans difficulté C'est le te ‘pour vous d'envoyer atteindre l’un sans l’autre. Il votre montre en réparation. Nous
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double reconstruction. Il vous appar- tient, en effet, non seulement d’appren- dre à vos lecteurs ce que vous avez vu, mais aussi de stimuler la pensée droite et l'interprétation juste de ce que vous. avez observé.”
Bois canadien en fran- chise aux Etats-Unis
des mines par le fédéral est de nature Canada était entrainé dans une autre à enrayer la production minière au Ca- guerre, il aurait moins de temps Ras RES nada. On a suggéré de faire approuver js’y préparer que lors du dernier conflit ! Washington, — Le président Truman, l'établissement d'une commission d'en- let que le coup serait beaucoup plus qur | déclarant qu'il existe ee état d'urgence, quête qui serait chargée d'étudier l’ef-|et plus rapide”. la suspendu les tarifs d'importation sur fet de la taxation sur les industries mi-| Dans un communiqué émis à l’occa- jle bois nécessaire PO la construction nières. M. Glen a révélé alors que la !sion de la semaine de la marine, le vice- 8es DIAISQUE: Le président a eus ne question sera étudiée lors de la pro- l'amiral Reid a affirmé que le fait que la proclamation qui autorise 1e secréiaire chaine séance du cabinet. science ait développé de nouvelles mé- | du trésor, M Snyder, à permettre l'im- Les ministres provinciaux des mines | thodes et de nouveaux engins de guerre portation libre de droit tout article que ont remis au gouvernement fédéral une laugmente le péril. IE Aiecreur de MRabitation M. Wyoatt, résolution dans laquelle ils font ressor- RO % # désignera COMME du bois où des pro- tir le besoin urgent d'un programme On dit dans les dercles politiques de | duits du bois convenables pour la cons- hardi de construction de routes. Ils ont [la capitale qu’à la suite du résuitat des | HAenn OU IE DSPACHENEmentIEs UE soumis un plan qui tient compte des |élections complémentaires de Portage” | 075 aspects géographiques et de l’empla-|la-Prairie et de Toronto-Parkdale, et cement des villes et villages de la mort soudaine de l’hon. P.-J.-A.; He KM % Cardin, le gouvernement hâtera proba- | Le revenu net des cultivateurs cana-|blement l'élection complémentaire de| diens, provenant des exploitations agri-|Richelieu Verchères, pour consolider ! coles, augmente à $1,004,229,000 en 1945, lses positions aux Communes. On n’a pas | sont partis par air d'ici pour New-York, comparativement à $387,058,000 en 1938, lencore mentionné de date, mais il est'afin d'accomplir la première étape soit de 160 p.c. d’après les chiffres mis à possible que les électeurs de ce comté d’une longue envolée en Argentine.
Castors en avion
Montréal. — Vingt castors canadiens avec leurs rations de frais peupliers
Cet,
UNE ‘POLICE D'ASSURANCE"’ POUR CHAQUE CLIENT D'EATON ...
Voilà ce que nous pensons de notre fameuse Guarantie EATON . la guarantie qui a été la pierre de touche en ce qui touche notre attitude
en commerce voilà au delà de 75 ans. . . . l’assurance entière et ferme de nos clients en qualité — en exécution et en prix.
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La simple guarantie directe de
“Marchandise Satisfaisante ou Argent Remboursé”
a gagné la confiance de milliers d'acheteurs canadiens voilà au-delà de trois